Le 25 novembre est la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. À cette occasion, une centaine de personnes se sont rassemblées à Beauvais à midi, devant la statue de Jeanne Hachette, symbole de la cité.
Les manifestant·e·s y ont revendiqué le milliard d'euros pour la mise en œuvre concrètes de moyens et de mesures pour combattre ces comportements, ces pratiques, ces crimes indignes de notre époque, pour un accueil, un accompagnement, un soutien aux femmes, pour des actions de prévention, d'éducation, de condamnation, de réparation.
La casse des services publics et le démantèlement des solidarités héritées du Conseil national de la Résistance, notamment les retraites et la Sécurité sociale aggravent encore la situation économique des femmes. La Covid-19 et le confinement, la fermeture des écoles, ont épuisé particulièrement les femmes, au travail, comme à la maison ! Appauvries et précarisées, elles sont encore plus vulnérables face aux violences. Pourtant, le confinement a révélé au grand jour le rôle primordial des femmes, premières de corvée dans les secteurs les plus indispensables à la société.
Le PCF demande immédiatement 1 milliard pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Le PCF demande l’adoption d’une loi-cadre sur les violences qui rassemblerait l’ensemble des problématiques, dont le travail éducatif, de prévention et d’accompagnement.
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La mobilisation se poursuit sur les réseaux sociaux où nous vous invitons à vous prendre en photo avec des mots d'ordres et à les poster, avec le hashtag #stopauxviolencescontrelesfemmes.
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D'autres formes d'initiatives ont été menées, comme celle de notre camarade Hélène Masure qui a envoyé un mail avec des slogans en pièces jointes, accompagnés du message suivant :
Bonjour !
Les violences endurées par les femmes dans le monde et en France, avec un nombre d'assassinats effrayant
Ce n'est pas supportable
C'est indigne de l'être humain
Alors je réagis,
avec les femmes et les hommes
Qui veulent simplement la justice
contre les féminicides et les violences sexistes et sexuelles
et des moyens pour protéger les femmes
les aider à se sortir de l'enfer
les aider à se reconstruire
des moyens pour que les hommes violents ne soient plus violents
pour développer respect, égalité, sororité et fraternité
Chacune, chacun peut réagir à sa façon et le faire savoir !
Hélène
Notre sexe, notre genre nous conduit à devoir être dès la naissance des infatigables militantes pour l’égalité. En 2020, en France, 6e puissance économique mondiale, des êtres humains sont assassinés parce que femmes. Ce sont des féminicides. 1 femme tous les 2 jours est tuée par son conjoint ou son ex-conjoint ! Nous luttons contre le continuum des violences sexistes et patriarcales :
Les violences sexistes et sexuelles ne relèvent pas du domaine privé, mais d’une problématique publique et politique. Elles peuvent être arrêtées par des politiques publiques, volontaristes et financées :
nous exigeons le milliard promis pendant le Grenelle !
Le PCF appelle à se mobiliser
les samedi 21 et mercredi 25 novembre
La casse des services publics et le démantèlement des solidarités héritées du Conseil national de la Résistance, notamment les retraites et la Sécurité sociale aggravent encore la situation économique des femmes. La Covid-19 et le confinement, la fermeture des écoles, ont épuisé particulièrement les femmes, au travail, comme à la maison ! Appauvries et précarisées, elles sont encore plus vulnérables face aux violences. Pourtant, le confinement a révélé au grand jour le rôle primordial des femmes, premières de corvée dans les secteurs les plus indispensables à la société.
Le PCF demande immédiatement 1 milliard pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Le PCF demande l’adoption d’une loi-cadre sur les violences qui rassemblerait l’ensemble des problématiques, dont le travail éducatif, de prévention et d’accompagnement.
Contre toutes les violences faites aux femmes
À toutes les femmes qui ont révélé leurs souffrances.
À toutes celles qui n’ont pas encore parlé.
À ces femmes qui aiment les femmes et qui subissent la double discrimination en tant que femmes et lesbiennes.
À ces femmes, de toutes origines et de tous milieux sociaux. Nous voulons dire qu’il est possible d’en finir avec les violences faites aux femmes et aux enfants.
Le temps de la colère, les femmes
Notre temps, est arrivé,
Connaissons notre force, les femmes,
Découvrons-nous des milliers !
Nous pouvons gagner ce milliard historique
Jessica Elonguert, conseillère municipale à Creil, déléguée à l'Égalité femme/homme, à la lutte contre les discriminations et à la Maison des femmes :
Après avoir échangé avec plusieurs actrices engagées pour les droits des femmes, des actrices du monde associatif et des actrices de la vie civile,
j’ai adressé une lettre à destination de Monsieur le Maire Jean-Claude Villemain pour lui transmettre nos préoccupations à propos de l’augmentation des violences contre les femmes pendant la période du Covid-19.
C’était aussi l’occasion de lui transmettre des suggestions pour agir en faveur de la protection des femmes.