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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du mercredi 24 novembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du mercredi 24 novembre 1920

 
 
 

Parti socialiste (S.F.I.O.)

Commission administrative permanente

Séance du 16 novembre 1920

Présents : […]

Excusés : […]

[…]

Le secrétaire expose certaines difficultés matérielles concernant la tenue du Congrès à Tours.

Après un échange d'observations il est décidé que Frossard et Grandvallet se rendront à Tours pour examiner sur place les conditions dans lesquelles pourrait se tenir le Congrès. La C.A.P. statuera ensuite d'une façon définitive.

La C.A.P. décide également qu'aucune invitation ne sera adressée au parti socialistes étrangers. Le Parti accueillera les délégués fraternels qui viendraient cependant, mais ces camarades seront informés que l'intégralité du temps du congrès réservée aux débats sur l'Internationale.

Le premier jour du Congrès sera consacré à la discussion des rapports sous la réserve qu'à propos d'aucun d'eux ne s'engagera un débat de fond. La deuxième journée sera réservée à l'audition des rapporteur désignés à raison de un par tendance, dès l'ouverture du Congrès.

Le Secrétariat fera le nécessaire pour que le texte définitif des thèses, conditions et statut de l'Internationale Communiste puisse être mis à la disposition de chaque délégué.

 

Le citoyen Daniel Renoult remet en discussion la question de la participation du Parti à la conférence de Berne qui se trouve évoquée par un incident survenu au Comité directeur du Parti socialiste Suisse.

Après une discussion à laquelle participent Renoult, Longuet, Mayéras, Grumbach, Sembat, Rappoport, Renaudel, Frossard et Verfeuil, la C.A.P. enregistre les deux déclarations suivantes :

1° Les soussignés, majorité de la C.A.P. ayant pris connaissance de la note publiée le 16 novembre par « l’Humanité », concernant la Conférence de Berne décide : que le Secrétaire du Parti écrirait avec le concours de Jean Longuet, au Parti suisse, pour lui dire qu'il avait été mal informé sur le caractère de la délégation du Parti français à la Conférence de Berne, et, certains de servir de la façon la plus utile le socialisme international, déclarent persister dans une volonté d'assister à la conférence projetée, après entente avec le Parti suisse.

Ont signé cette déclaration :

Jean Longuet, Mayéras, Le Troquer, Renaudel, Sambat, Grumbach.

 

2° Les soussignés membres de la C.A.P. après la déclaration de plusieurs camarades suisses, constatent une fois de plus que la conférence convoquée à Berne, ne peut donner aucun résultat pour le groupement des forces socialistes révolutionnaires mondiales et protestent contre l'envoi d'une délégation française à cette conférence.

Ont signé : Renoult, Bloch, Bureau, Paul Louis, Méric, Ribaut, Rappoport, citoyenne Kauffmann.

Le secrétaire du Parti et le citoyen Verfeuil s'abstiennent sur ces deux déclarations.

Le secrétaire : L.-O. Frossard.

 

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Enfin !

L'instruction du complot est officiellement terminée

Depuis hier soir l'instruction du complot est officiellement terminée. Le juge d'instruction Jousselin a transmis au parquet le dossier de l'affaire, sans qu'à aucun moment, en dépit de leurs réclamations et de leur insistance, nos amis Loriot, Souvarine, Monatte et Monmousseau aient été interrogé sur le crime qui leur est reproché.

Il y a à cela une bonne raison : l'histoire du complot a été montée de toute pièce par le gouvernement de Millerand, qui a cru ainsi atteindre, par des militants auquels on ne peut rien reprocher, le Parti socialiste tout entier.

On a fouillé la vie, le passé de nos camarades. On a cherché l'argent bolcheviste. On a essayé d'établir une corrélation entre l'action menée dans le parti par Loriot et Souvarine et le déclenchement de la grève des cheminots. Peine perdue ! M. Jousselin et ses policiers en ont été pour leurs frais.

Que va-t-on faire aujourd'hui de nos camarades ? On l'ignore encore.

D'ordinaire, lorsqu'un juge a terminé son instruction, on connaît ses conclusions.

Dans l'histoire du complot, c'est à qui ne prendra point de responsabilité.

« Cette affaire, se contente-t-on de dire dans l'entourage de M. Jousselin, peut aller devant trois juridictions différentes : Haute-Cour, cour d'assises, correctionnelle ! » On ne sait encore lequel de ces tribunaux aura la faveur du gouvernement. Car vous pensez bien que ce ne sont ni M. Scherdlin, ni le juge Jousselin qui statueront. L'un et l'autre se contenteront d'exécuter les ordres de la chancellerie.

Si les renseignements que nous avons pu obtenir sont exacts, un certain nombre des militants mis en liberté provisoire seraient l'objet d'un non-lieu.

Pourquoi quelques-uns et pas tous. Tout le monde est fixé sur cette grotesque affaire. Certains journaux de gauche, comme l'Œuvre, l'Ère Nouvelle, la Lanterne, l'Éclair même, ont pris position et ont souligné ce qu'avait de scandaleux ce procès d'opinion.

Le gouvernement va-t-il aller jusqu'au bout de l'ignominie ?

Nous voulons croire que non. Un non-lieu s'impose pour la totalité des inculpés. C'est, nous le savons, l'avis du parquet.

M. Lhopiteau saura-t-il résisté aux ordres de M. Léon Daudet et de ses amis du Bloc National, avides de répression contre les socialistes ?

 

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Bolchevis​me - par Flory

Si la santé de M. Aulard lui avait permis de prendre la parole dans les meetings organisés de concert par le Parti socialiste, la C.G.T. et la Ligue des Droits de l'Homme, en faveur de la paix avec la Russie, voici, d'après ses propres déclarations publiées dans l'Ère Nouvelle, ce qu'il y aurait dit : « Il ne s'agit pas du tout d'approuver le bolchevisme ni surtout de demander que ce régime russe s'établisse en France… Oui… Lénine est un despote ; oui, son despotisme use de moyens violents. Mais… c'est la guerre que nous faisons à la République des Soviets qui a maintenu et fortifié Lénine… Le léninisme se dissoudrait dans la paix. » Après avoir ajouté « que l'âme moscovite et l'âme française ne se ressemblent guère », que si on lui démontrait « que le bolchevisme est ce qui convient le mieux au peuple russe », il serait porté à conclure « que c'est donc ce qui convient le moins au peuple français », M. Aulard serait rentré chez lui la conscience satisfaite, convaincu d'avoir défendu la République des Soviets contre l'agression armée de la réaction mondiale.

Si la Santé de Marianne III avait permis à quelqu'un de ma connaissance d'assister au meeting de M. Aulard, voici ce qu'il aurait répondu à l'éminent professeur :

- Il s'agit bien, au contraire, d'approu[ver] le bolchevisme et de faire en sorte que ce régime s'établisse, non seulement en France, mais dans tous les grands États capitalistes.

Il est possible que l'âme française ne ressemble pas à l'âme russe, mais ce qui est certain, c'est que l'estomac du plus humble moujik ressemble fort à celui de M. Aulard et que le salarié de Poutiloff subissait la même exploitation que celui de Krupp ou de Schneider.

Qu'est-ce donc que ce bolchevisme qu'avec un touchant accord chaque bourgeoisie capitaliste déclare incompatible avec l'âme de son propre pays, en même temps qu'elle en étouffe sauvagement les manifestations de plus en plus nombreuses ? M. Aulard est-il avec nous pour une révolution bien française dans laquelle le prolétariat, après s'être, de « haute lutte », emparé du pouvoir politique, exercerait sa dictature pour le conserver, transformer le mode de propriété et établir la société communiste ?

Si oui, nous serons avec lui pour convenir que nous n'avons pas à imiter en France, ce qui, dans la Révolution russe, est bien spécifiquement russe.

Si non, qu'il ne vienne pas nous raconter que c'est le « bolchevisme » qu'il ne veut pas voir implanter chez nous, mais bien la révolution. De deux choses l'une, en effet ; ou le bolchevisme est le caractère particulier que la révolution prolétarienne emprunte à la Russie, à sa situation géographique, à l'âme slave, au stade de développement de son économie générale, et de son organisation ouvrière, et alors, il n'y a, parmi les révolutionnaires conscients de France, aucun bolcheviste ; ou le bolchevisme consiste dans la prise et l'exercice dictatorial du pouvoir par le prolétariat et dans la lutte pour la suppression des classes et du capital privé, et c'est alors la révolution prolétarienne elle-même dont les principes essentiels théoriques et pratiques, ne sont pas seulement russes mais universels et ont été formulés il y a 70 ans, par les fondateurs du socialisme. Dans ce cas, il n'est pas possible à un prolétaire, à moins de se faire l'auxiliaire conscient ou inconscient du capitalisme, de n'être pas bolcheviste.

N'en déplaise à M. Aulard, les bolchevistes n'ont inventé ni la lutte de classes, ni la prise du pouvoir par le prolétariat, ni la dictature, ni la suppression des classes sociales, ni la transformation de la propriété individuelle des moyens de production et d'échange en propriété collective.

Leur seul mérite, et il est immense, au moins égal au mérite de ceux dont le clair génie a déterminé 70 ans à l'avance les formes et les conséquences de l'évolution du capitalisme, est, abstraction faite bien entendu des qualités particulières qu'ils montrent dans l'accomplissement de leur tâche, d'avoir compris que l'heure était venue de passer des formules aux actes.

Et c'est cela, au fond, le « bolchevisme ». C'est cela qui ameute contre la République des Soviets, tout ce que l'univers compte de contre-révolutionnaires, quelle que soit l'étiquette dont ils se parent.

Le socialisme, partout toléré tant qu'il reste dans le domaine de la spéculation de l'esprit, devient le bolchevisme partout détesté de la bourgeoisie et de ses soutiens, partout combattu avec violence, dès qu'il se présente comme une échéance et un acte.

Si la révolution prolétarienne avait éclaté dans tout autre pays que la Russie, c'est un autre terme qu'il aurait remplacé, dans l'arrêt de mort prononcé par le capitalisme mondial, le mot bolchevisme, mais le contenu eût été le même, car les principes essentiels d'un mouvement provoqué par les mêmes causes, et visant au même but, sont partout les mêmes.

Le sens profond de la révolution actuelle est la solution de la contradiction qui existe entre le mode de production et le mode de propriété. Au travail individuel, correspondrait normalement, dans le passé, la propriété individuelle ; au travail collectif, doit nécessairement correspondre, dans l'avenir, la propriété collective. L'œuvre révolutionnaire des générations présentes est de réaliser cette transformation, c'est-à-dire de substituer la société communiste à la société capitaliste.

Le véritable caractère d'une pareille œuvre est donc d'ordre général : le prolétariat est dressé contre la bourgeoisie qui l'exploite et agi de façon à sortir victorieux de la lutte. Il est évident que les phases de cette lutte ne se développent pas partout de manière identique, mais les conditions de la victoire du prolétariat sont partout les mêmes. « La force est la seule accoucheuse des sociétés. »

Prétendre que l'âme française s'oppose au bolchevisme, c'est affirmer que le prolétariat français consentira toujours à subir le joug du capitalisme ou qu'il s'en affranchira légalement et pacifiquement. Les deux hypothèses sont également absurdes et relèvent de l'idéologie pure quand elles ne dissimulent pas les intérêts particuliers de ceux qui les soutiennent.

La démocratie bourgeoise ne mène pas au socialisme, mais à la dictature bourgeoise. Les adversaires du bolchevisme parlent comme si le prolétariat était le seul facteur de transformation sociale, libre de choisir l'heure et les formes de son action, libre de faire l'économie d'une révolution ou d'en fixer le moment, libre de faire ou de ne pas faire usage de la violence, d'exercer ou non la dictature.

L'histoire et l'expérience des révolutions en cours prouvent le contraire. La faillite du capitalisme devient de jour en jour plus évidente et, parallèlement, la dictature bourgeoise de plus en plus lourde.

Le prolétariat n'a aucune responsabilité dans le cours des événements qui ont déterminé et précipité cette faillite. Il est incontestable que les masses ouvrières et paysannes n'ont pas encore acquis ce degré purement idéal de conscience et d'organisation matérielle qui enlèverait à la bourgeoisie toute possibilité de résistance et permettrait le passage sans violence, sans transition du régime capitaliste au régime communiste. Mais prétendre que la libération du prolétariat est subordonnée à l'existence d'un pareil état de choses est pure hypocrisie, aberration ou trahison. La révolution n'a jamais consacré le plein d'épanouissement d'une classe sociale, mais a toujours été, au contraire, la condition de cet épanouissement.

Par son aveuglement, son égoïsme et sa cupidité, la bourgeoisie a été le meilleur artisan de sa déchéance. Sa guerre impérialiste a créé partout une situation révolutionnaire et ouvert plus tôt qu'on ne pensait sa succession. C'est elle-même qui avec une force toujours accrue, place le prolétariat devant ce dilemme : la révolution ou l'esclavage, la misère et la mort.

Si donc les prolétariats de France, d'Allemagne, d'Italie, d'Angleterre, des États-Unis et de tous les grands États capitalistes veulent se libérer des servitudes qui les écrasent et du fardeau plus lourd encore qui les menace, ils doivent accepter la lutte révolutionnaire dont les mots d'ordre, quel que soit le pays, seront nécessairement ceux du bolchevisme : prise du pouvoir politique, dictature du prolétariat représenté par les Conseils des travailleurs, établissement de la société communiste.

Flory.

 

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Le Congrès de Londres

Londres, 23 novembre. - (Par téléphone de notre correspondant particulier.) Le Congrès de la Fédération internationale syndicale a tenu sa deuxième séance, aujourd'hui, sous la présidence de J.-H. Thomas.

Fimmen Hollande) a ouvert la discussion sur la situation internationale.

La terreur règne partout, a-t-il dit, la réaction capitaliste est à l'œuvre. Dans la plus grande partie de l'Europe, les organisations ouvrières ont surestimé leurs forces. La situation est peut-être un peu meilleure dans l'Europe occidentale, mais même ici, on constate un mouvement réactionnaire plus prononcé que jamais. En Angleterre, le gouvernement a fait voter une loi rendant pratiquement une grève impossible. La classe capitaliste a montré sa volonté de défendre ses privilèges.

Tous les avantages que nous pouvons gagner, a déclaré Fimmen, sont sans aucune valeur si le capitalisme est libre de s'organiser pour de nouvelles guerres et de détruire tout ce que le mouvement ouvrier a conquis.

Le premier devoir du mouvement trade-unioniste, c'est de concentrer toutes ses forces contre le capitalisme, contre le système d'oppression et d'établir une meilleure forme de société.

Fimmen fait ensuite allusion aux attaques des leaders russes contre l'Internationale « jaune », bien que celle-ci ait été la seule qui ait prouvé la solidarité du travail envers les ouvriers russes. Toute tentative de se rapprocher des camarades russes a été reçue par un refus. C'est maintenant aux Russes de venir à nous ; nous ne pouvons indéfiniment courir après eux.

Passant aux grèves partielles, Fimmen les a décrites comme étant des actions déplorables.

Grossman (Allemagne) parle de la nécessité de lutter contre la réaction internationale et le capitalisme. Il a fait la critique du communisme qu'il dépeint comme la forme la plus détestable de la réaction. Les ouvriers allemands, a-t-il dit, ont foi en une révolution qui mettra debout une véritable démocratie et ils repoussent toute espèce de dictature.

Resteiro (Espagne) a cité plusieurs exemples du terrorisme en Espagne où les ouvriers n'ont jamais connu le régime constitutionnel des autres pays. Il réclame une enquête sur la situation de mouvement syndicaliste en Espagne.

Darragona (Italie) se plaint que les résolutions soumises au Congrès ne préconisent aucune politique pratique.

- Vous vous plaignez de la réaction, a-t-il dit, mais vous oubliez votre part de responsabilité dans cette réaction.

Cette Internationale est en partie responsable, par sa coopération avec les forces capitalistes. Avant la guerre, en Italie, nous avons lutté constamment contre la classe capitaliste ; pendant la guerre, nous avons montré une solidarité entière aux ouvriers d'Allemagne et d'Autriche. Si vous aviez agi de même, vous seriez dans une meilleure position.

N'oubliez pas que votre attitude pendant la guerre a permis aux ouvriers russes de croire que vous étiez traîtres à la classe ouvrière et que réellement vous étiez devenus des traîtres, des jaunes.

Volan (Norvège) a parlé de l'opposition d'un certain nombre de délégués à la Ligue des Nations et particulièrement au Bureau International du Travail.

Une résolution protestant contre toutes les tentatives avouées ou secrètes de la classe capitaliste pour supprimer la liberté d'organisation et d'action des ouvriers ; protestant contre la guerre militaire et commerciale contre la Russie ; déclarant que le premier devoir de tous les ouvriers et de tous les centres syndicaliste nationaux est d'employer tous les moyens pour lutter contre la réaction ; décidant que, nationalement et internationalement, le mouvement syndicaliste, en dehors de la lutte systématique pour de meilleures conditions de travail, doit rester uni contre le capitalisme et l'impérialisme, contre le militarisme sous toutes ses formes, et que le mouvement syndicaliste de tous les pays doit avoir recours à l'arrêt du travail et au boycott international qui sont les armes les plus efficaces contre la réaction, a été votée par 21 906 000 voix contre 2 710 000 voix. L'Italie, la Norvège, le Canada ont voté contre.

Demain, le Congrès s'occupera de la journée de 8 heures et du pacifisme.

C. David.

 

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Le Labour Party et la questio​n irlandaise

Londres, 22 novembre. - En raison des derniers événements, le parti travailliste a ajourné le départ de la commission d'enquête qu'il devait envoyer demain à Dublin.

Le parti a adopté une motion dans laquelle il s'élève contre les meurtres commis à Dublin, aussi vivement qu'ils protestent contre les représailles exercées par la police en déclarant que, tant que les meurtres, aussi bien que les représailles, ne prendront pas fin, aucun progrès vers un règlement du problème irlandais ne sera possible. - (Havas.)

La terreur à Dublin

Londres, 23 novembre. - La ville de Dublin est toujours dans un état d'anxiété inouïe. Les trains sont suspendus et toutes les communications avec l'extérieur sont coupées. Les rues sont gardées par la troupe qui exige que les civils prennent le pas de course en les parcourant. Si le laps de temps qui leur est alloué est dépassé par ces malheureux, on tire sur eux. Hier, un vieillard de 70 ans a été tué pour n'avoir pu se conformer à cet ordre. - (Radio.)

 

Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du mercredi 24 novembre 1920

-  compte-rendu de la Commission administrative permanente (CAP) du Parti socialiste du 16 novembre : organisation du Congrès de Tours ; déchirement sur la participation à la Conférence de Berne prévue début décembre

- « l’instruction du complot est officiellement terminée »

- « Bolchevisme » par Flory, où il est question d’âme russe et d’âme française

- « le Congrès de Londres » de la Fédération internationale syndicale « jaune »

- « le Labour Party et la question irlandaise » ; « la terreur à Dublin »

le 23 novembre 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)