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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du jeudi 18 novembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du jeudi 18 novembre 1920

 

 

Un appel de Zinoviev aux travailleurs fra​nçais

Nous publions ci-dessous la traduction de l'appel aux travailleurs français lancé par Zinoviev.

Cette traduction a été faite d'après le texte russe revêtu de la signature autographe de Zinoviev et daté de Berlin, 23 octobre 1920 :

Je profite de mon séjour à l'étranger pour adresser aux camarades français les lignes suivantes :

Après la décision prise au Congrès des Indépendants d'Allemagne, la IIIe Internationale attend avec impatience celle que préparent les socialistes français et qu'ils prendront à leur prochain congrès. À notre plus grand regret, nous sommes obligés de constater que chez vous, en France, se sont trouvés également des gens qui, au lieu de discuter des principes de la plus haute importance, ne voudraient s'en tenir qu'à des problèmes d'organisation souvent de peu d'importance. L'aile droite du parti Indépendant d'Allemagne agit exactement de la même façon et consciemment afin que les ouvriers avancés ne puissent être éclairés sur les questions de principes vraiment importantes de la solution desquelles dépend le sort de notre mouvement.

Je voudrais exposer les raisons pour lesquelles les éléments réformistes et autres de même tendance du socialisme en Allemagne, en France et en bien d'autres pays ont recours aux mêmes procédés qui consistent à discuter telle ou telle des 21 conditions imposées, et à commenter à tort et à travers tel ou tel détail particulier d'organisation. Toutes ces manœuvres s'expliquent aisément : l'idée du communisme, tel un aimant gigantesque, attire les cœurs des ouvriers révolutionnaires du monde entier. L'exemple de la République russe des Soviets luit comme une étoile au-dessus du prolétariat de tous les pays. Les fondements pourris de la IIe Internationale tombent en ruine aux yeux de tous. Les ouvriers avancés de l'Europe de l'Amérique ont compris que le salut pour les masses opprimées est dans la dictature du prolétariat et non pas dans la trop fameuse « démocratie ». En résumé, les principes fondamentaux de la IIIe Internationale ont déjà vaincu dans l'esprit des ouvriers avancés de l'univers. Les opportunistes sont dans leur rôle lorsqu'ils s'adaptent à toute situation en ce mettant à son niveau. Actuellement, ces messieurs se voient obligés de se montrer partisans de la IIIe Internationale. Ils ne peuvent pas dire franchement aux ouvriers qu'ils repoussent l'idée de la dictature du prolétariat, qu'ils ne veulent pas aider à la révolution mondiale, qu'ils sont contre tout soutien de la République des Soviets. Ils ne peuvent plus jeter aux ouvriers ces phrases banales et mille fois répétées sur le suffrage universel, sur la république démocratique, sur le travail graduel de réformes au pas lent et sinueux. Messieurs les opportunistes savent bien que s'ils entreprenaient actuellement de discuter franchement nos idées, s'ils disaient aux ouvriers toute la vérité sur leur opinion bourgeoise ou mi-bourgeoise, ceux-ci se détacheraient aussitôt d'eux. Mais ils veulent à tout prix rester dans le mouvement ouvrier ; il leur est absolument nécessaire de conserver leurs relations avec les partis du travail afin de pouvoir y exercer leur influence. Je citais au 2e congrès de l'Internationale communiste à Moscou un article de Turati, l'un des leaders de l'opportunisme italien, dans lequel il déclarait franchement : « Je ne veux pas quitter le parti socialiste italien parce que cela ne m'est pas avantageux. Tant que je reste dans le parti, j'y peux défendre mes idées parmi les profondes masses ouvrières. »

Le fait que les ouvriers avancés de presque tous les pays sont déjà acquis aux idées de la IIIe Internationale, les vieux partis gardant encore leur organisation ancienne - ce fait crée une situation spéciale que nous pouvons observer presque dans l'Europe entière. Nous y voyons les opportunistes avérés, les collaborationnistes les adversaires du communisme qui déclarent en se frappant la poitrine qu'ils sont partisans en principe de la IIIe Internationale, mais qu'ils veulent seulement plus d'autonomie pour leur partie et repoussent certaines des 21 conditions.

En Allemagne aussi, des renégats connus tels que Hilferding et des réformistes petit-bourgeois comme Crispien et Dittmann jurent à tous les carrefours qu'en principe ils sympathisent avec la IIIe Internationale et qu'ils insistent seulement sur l'adoucissement de certaines conditions. En Amérique, de semblables affirmations se font entendre de la part de l'opportuniste Maurice Hillquit qui, en réalité, est attaché corps et âme à la IIe internationale ! Nous avons le même tableau en Italie et c'est également le même que nous voyons actuellement en France.

Si je ne me trompe, c'est Bismarck qui dit un jour : « Pour un bon diplomate, reconnaître une chose 'en principe', cela signifie la repousser en pratique. » Plusieurs diplomates du socialisme utilisent actuellement cette recette, ils reconnaissent la IIIe internationale, mais en principe seulement et la repoussent en fait. Dans toute une série d'articles du Populaire et de l'Humanité, nous avons pu observer l'application de la même méthode. Les héros de l'opportunisme n'osent pas dire ouvertement aux ouvriers français qu'ils sont contre la IIIe Internationale. Eux aussi, ils protestent de leur bonne foi et affirment qu'ils en sont partisans, mais qu'ils désirent voir adoucir les conditions imposées par le 2e congrès de l'Internationale communiste.

Quel vacarme la presse française n'a-t-elle pas soulevé au sujet du nombre des conditions : à savoir s'il y en avait 9, 18 ou 21 qui étaient obligatoires pour les camarades français ! En réalité, cette discussion était absolument oiseuse. La première des 21 condition que j'ai formulées et que le Congrès communiste approuva est la suivante : « Toute propagande et agitation par voie de presse et dans les réunions, ainsi que toute l'activité du Parti en général, doit prendre un caractère nettement communiste. [»] À proprement parler, cette unique condition nous suffirait si nous étions garantis contre les artifices des diplomates du socialisme, si nous avions la certitude que cette condition sera appliquée. Dans ce cas, les 20 autres auraient pu disparaître. Bien mieux : s'il n'y avait point de diplomates réformistes dans les partis, nous aurions peut-être pu nous passer de toute condition pour l'admission à la IIIe Internationale. Nous aurions pu nous borner à déclarer simplement que tout parti qui se croit communiste et qui désire appartenir à la communauté ouvrière internationale peut venir et occuper sa place dans le sens de l'Internationale communiste.

Pourquoi ne l'avons-nous pas fait ? Nous ne pouvions parce que la faillite de la IIe Internationale, et la terrible crise vécue par le socialisme par suite de la guerre et de la trahison des chefs socialdémocrates nous imposent le devoir de défendre l'Internationale Communiste contre les éléments peu sûrs. Nous voulons un phare, il nous faut un mot d'ordre, un symbole de foi, afin que nous puissions reconnaître les nôtres et les distinguer des étrangers. Voilà pourquoi nous avons élaboré les 21 conditions.

Toute personne qui acceptera sincèrement la condition que nous avons citée, acceptera également les 20 autres. Par contre, celui qui ruse, hésite, brouille les questions, fait le diplomate, trouvera à chacune de nos conditions 20 raisons de ne pas l'accepter, et il tâchera de s'évader tout en conservant un pied dans le parti.

Camarades Français ! Voilà le conseil, voilà la prière que nous vous adressons : ramenez toute la discussion sur le terrain des principes ; obligez l'adversaire d'émettre ses idées uniquement sur ce qui nous intéresse dans ce débat : sur la dictature du prolétariat, sur le système des Soviets, sur la Révolution mondiale, sur les chefs jaunes de l'Internationale syndicaliste, sur le rôle nuisible de l'aristocratie ouvrière, sur l'épuration du parti, sur le changement du caractère de tout le travail parlementaire, sur la création de cellules communistes dans toutes les organisations ouvrières, sur l'appui effectif est dévoué et non verbal à la Russie des Soviets, sur la préparation de l'armement des ouvriers et du désarmement de la bourgeoisie, etc., etc.

Les 21 conditions sont élaborées de façon à reconnaître le bon grain de l'ivraie, afin de forcer les éléments réformistes et semi-réformistes à se démasquer. Ces conditions ont été formulées afin que l'on procède à l'épuration dans les rangs de tous les partis ouvriers.

J'ai entendu dire qu'il existe une poudre qui détruit radicalement les punaises et autres insectes. Nous espérons que les 21 conditions élaborées par le 2e congrès de l'Internationale Communiste nettoiera aussi radicalement notre édifice des punaises de l'opportunisme et des poux du réformisme.

La fraction de droite du parti indépendant allemand nous renseigne sur la valeur qu'il faut attribuer aux protestations des éléments de la droite contre la « tyrannie moscovite », contre « le knout moscovite » et « la dictature russe », expression qui ne se distinguent nullement de celles employées par la presse bourgeoise (en France le Temps, par exemple) ; elle nous renseigne également sur la valeur des cris des indépendants de droite, au sujet des principes immortels de la démocratie. Pour nous, communistes, peu nous importe que les chefs se nomment Crispien et Dittman, ou Pressemane et Paul Faure. Ce qui fut fait hier en Allemagne par les Indépendants de droite sera renouvelé demain par les éléments de la droite française. Inutile de rappeler ce qui se passa en Allemagne : le Congrès fut convoqué d'une façon hâtive, pour ne pas permettre aux ouvriers de se reconnaître dans la discussion des principes. Lorsque malgré cela, les deux tiers des voix se sont prononcées au Congrès pour l'acceptation des 21 conditions, l'aile droite du vieux Comité central déjà dissous par le Congrès déclara avec cynisme que la majorité s'était mise hors du parti. Ensuite, les Indépendants de la droite s'emparèrent de l'organe des ouvriers de Berlin, la Freiheit avec le même sans-gêne que Scheidemann s'empara du Vorwaerts en 1915.

Il est absolument clair aujourd'hui que ce qui était en question, ce n'était pas les limites de l'autonomie du parti socialiste allemand (l'Internationale Communiste n'a jamais eu l'intention d'attenter à cette autonomie). En réalité, il s'agissait de savoir si le parti socialiste allemand devait être réellement communiste ou dégénérer et devenir purement opportuniste et collaborationniste. C'est cette question et aucune autre qui se pose également en France.

L'Internationale Communiste assure les ouvriers français qu'il ne fut jamais dans ses intentions de priver le Parti socialiste de France ou d'autres pays de son autonomie. L'Internationale Communiste se rend très bien compte qu'il y a une série de questions que seul chaque parti doit régler en toute indépendance. Elle a déclaré, à plusieurs reprises, que le Comité exécutif de l'Internationale Communiste n'imposera ses décisions aux partis que dans les questions d'un caractère réellement international. En outre, ce Comité n'est pas composé des représentants du seul parti russe : 14 autres partis y sont représentés. Toutes ses décisions sont examinées par les partis des pays intéressés et prises dans l'intérêt exclusif de la classe ouvrière internationale.

Camarades français ! L'Internationale communiste vous déclare que nous sommes toujours prêts à nous entendre avec vous sur toute question de détail et d'organisation. La seule question que nous considérons comme un ultimatum absolu, c'est la rupture pleine et entière avec les éléments réformistes, l'exclusion impitoyable de tous ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se placer sur le terrain de la Révolution prolétarienne, du communisme et de la dictature du prolétariat. Tout le reste n'a qu'une importance secondaire.

Certains réformistes de « gauche » déclarent différer de l'Internationale communiste dans quelques questions d'organisation, mais rester néanmoins les amis fidèles de la Russie des Soviets. La fraction de droite des indépendants allemands faisait des déclarations analogues. Nous vous prévenons, camarades français, que tout socialiste qui se prononce maintenant contre la IIIe internationale sera bientôt obligé de se prononcer également contre la Russie des Soviets. L'exemple des indépendants allemands le prouve avec netteté. Ils se sont déjà alliés au mencheviks, c'est-à-dire aux contre-révolutionnaires russes ; leur journal n'est déjà qu'une odieuse feuille antibolcheviste où l'on trouve des excitations contre le bolchevisme dans le genre de celles de ce vaurien de Dittmann.

Que cette exemple répugnant vous serve de leçon. Nos camarades français doivent poser clairement cette question au groupe Longuet : Longuet et son groupe veulent-ils suivre l'exemple de Hilferding, de Crispien et de Dittmann ? Veulent-ils agir en France comme eux en Allemagne ? Veulent-ils également refuser de se soumettre à la majorité du Parti ; veulent-ils également former un nouveau parti de droite ; veulent-ils substituer aux questions primordiales du mouvement international de misérables discussions d'organisation ? Ont-ils, eux aussi, l'intention de troubler l'esprit du prolétariat français par des cris chauvins contre la dictature de Moscou et par des discussions scolastiques ?

Le couteau sur la gorge, il faut exiger une réponse de Longuet et de ses partisans, et selon cette réponse, selon qu'ils accepteront de bonne foi les thèses et les conditions de l'Internationale communiste et consentiront à les appliquer loyalement en fait, et non en paroles seulement, il sera pris une décision définitive à leur égard.

L'Internationale Communiste compte fermement sur les ouvriers français. Elle a la certitude que le bon sens des prolétaires français avancés rompra le blocus dont certains chefs genre Pressemane, etc., voudraient l'entourer. Le moment approche où le prolétariat français va fêter le Cinquantenaire de la Commune de Paris. Permettez-moi d'exprimer ma confiance que pour le jubilé les ouvriers français auront un fort parti communiste, section de l'International Communiste, et que tous les « socialistes » d'ancien style, tous les social-traîtres et tous les social-pacifistes iront rejoindre le camp de la IIe internationale. C'est là qu'est leur place.

Salut.

Zinoviev.

Berlin, le 23 octobre 1920.

 

Une variante

Le texte en anglais qui a été adressé spécialement à l’Humanité par l'intermédiaire du Daily Herald et qui nous est parvenu hier soir après le précédent, est daté de Moscou 4 novembre.

Au lieu de : [«] le couteau sur la gorge, il faut exiger une réponse de Longuet et de ses partisans [»], il contient la variante suivante :

Les réponses à ces questions doivent être demandées avec insistance (insistenly) à Longuet et à ses partisans.

 

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Une mise au ​point

Le Comité de la IIIe Internationale nous adresse la note suivante :

Le Comité de la IIIe internationale a constaté qu'aucun des signataires de la motion dite « d'adhésion avec réserves », dont les noms ont été publiés dans l'Humanité du 6 novembre, ne peut se présenter comme « démissionnaire du Comité de la IIIe Internationale ».

Le Comité de reconstruction n'a pu citer un seul nom pour contester notre démenti. Mais, il a recherché, après coup des camarades se trouvant dans le cas invoqué indûment une première fois. Même s'il y parvenait, après de laborieuses recherches, il n'infirmerait en rien notre démenti qui visait les signataires du premier jour et non d'hypothétiques signataires futurs. Cependant, dans l'intérêt de la vérité, nous devons dire :

1. La citoyenne Saumoneau n'est pas démissionnaire de notre Comité. Elle en a été exclue, ce qui est tout à fait différent.

2. Le citoyen R. Nowina n'a jamais été inscrit sur les contrôles du Comité.

3. Le citoyen Fisher est absolument inconnu du Comité. S'il en a été membre, personne ne s'en est jamais douté… Le Comité ne s'est pas aperçu qu'un membre l'ait quitté…

Les secrétaires : J. RIBAUT, R. REYNAUD.

 

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Résultats

- Villeurbanne, 16 novembre (par dépêche). - La section a adopté la motion Cachin-Frossard par 103 voix contre 37 à la motion Longuet. Dr Grandclément.

- La section de Chazelles a voté la motion Cachin-Frossard (à l'unanimité).

Lyon, 17 novembre. - Il est acquis que la Fédération socialiste du Rhône se prononcera en faveur de l'adhésion pure et simple à la IIIe Internationale, avec ses dirigeants Georges Lévy, député, Calzan, Cuminal, Grandclément, etc. Déjà une scission se manifeste au sein de la fédération. Les éléments modérés, dont Moutet, Rognon, députés et de nombreux conseillers municipaux, généraux et d'arrondissement de Lyon adressent aux militants un appel invitant les membres de la fédération à adhérer au cercle Jean-Jaurès, groupe d'action et d'unité socialiste. (Radio.)

Ont voté à l'unanimité la motion IIIe Internationale de Cachin-Frossard : les sections de Bry-sur-Marne, Coulommiers, Rivesaltes, Drancy, Massy.

À Choisy-le-Roi, la notion du Comité de la IIie Internationale a obtenu 126 voix contre 13 à la motion Longuet et 2 à la motion Blum.

À Fontenay-sous-Bois, la section a donné 109 voix à l'adhésion sans réserves, 10 voix à l'adhésion sous certaines réserves, 2 voix à la motion Longuet, 4 voix à la motion Blum.

À Ruelle (Charente), la motion de la IIIe a obtenu 110 voix contre 40 à la motion Longuet.

 
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Tous dimanche à Wagram

Une manifestation pour la Russie

Les unes après les autres, les entreprises militaires inspirées ou soutenues par le gouvernement français contre la Russie révolutionnaire échouent honteusement. Après l'échec de Koltchak, Denikine, etc., la déroute de Wrangel est significative. Il n'apparaît pas cependant que nos dirigeants réactionnaires veuillent renoncer à leurs tentatives d'assassinat de la Révolution russe et même abandonneraient-ils momentanément, et pour cause, l'action militaire, ils continuent néanmoins à pratiquer contre la Russie, le blocus inhumain et odieux qui réduit à la misère ce grand peuple.

Contre cette politique néfaste nous ne cessons de protester.

Les travailleurs de la Seine se sont associés à cette protestation en assistant au quarante réunions organisées le 10 novembre par les groupements locaux de l'Union des Syndicats de la Seine, du Parti socialiste et de la Ligue des Droits de l'Homme.

Les mêmes organisations invitent les travailleurs, les hommes de pensée libre, les citoyens épris de justice, à assister au vaste meeting qui aura lieu dimanche 21 novembre, à 9 heures du matin, à la salle Wagram, 39, avenue de Wagram (17e arrt).

Les organisations ouvrières sont priées de faire appel à leurs adhérents afin que cette démonstration soit formidable.

L'Union des Syndicats de la Seine

 

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La Conférence de Berne et le Parti socialiste S​uisse

Berne, 17 novembre. - Le Comité directeur du Parti socialiste suisse a décidé de proposer aux indépendants allemands de renvoyer la conférence internationale du 5 décembre.

D'autre part, au cas où ce renvoi ne pourrait plus avoir lieu, le Comité a décidé de ne participer au Congrès que si aucun délégué de la IIe Internationale n'y assiste. - (Havas.)

 

Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du jeudi 18 novembre 1920

- « un appel de Zinoviev aux travailleurs français »

- « une mise au point » du Comité de la IIIe Internationale, disant l’absence de « démissionnaires » de ce comité dans les signataires pour la motion avec réserves, liste parue dans l’Huma du 6 novembre

- résultats de sections

- « tous dimanche à Wagram : une manifestation pour la Russie », appel de l’Union des Syndicats de la Seine

- proposition du Parti socialiste socialiste de renvoyer la Conférence internationale à Berne le 5 décembre

le 17 November 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)