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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du mercredi 17 novembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du mercredi 17 novembre 1920

 

 

AVANT LE CONGRÈS

Vent de défaite - par Paul Vaillant-Couturier

Nos adversaires de « l'adhésion avec réserves » qui travaillent toujours à la reconstruction impossible, tout en se défendant d'appeler leur motion « motion de la Reconstruction » - reconstruisent-ils ? adhèrent-ils ? - s'aperçoivent en suivant l'attelage où Longuet joue le tilbury derrière les noirs piaffements de Paul Faure qu'il ne faut plus tarder, au train où vont les choses, à préparer leurs fidèles, à la grandeur tragique d'une défaite qu'ils ne cessent de rendre inévitable.

La beauté des replis stratégiques chers à Wrangel après tant d'autres n'est pas trop usée pour cet état-major et c'est monnaie courante que d'entendre aujourd'hui l'un de ses officiers s'écrier

« Entendu ! Nous laisserons prendre en mains le pouvoir socialiste à votre tendance mais nous sommes tranquilles, ça durera six mois tout au plus et après vous serez forcés de nous le repasser. »

Hein, c'est clair ça. Ces gens-là nous menacent d'un petit coup à la Bidegaray d'une grève de mai qu'on zigouille dans un coin en douce, tant il est vrai qu'ils ne songent jamais qu'à la défaite.

À l'heure où le Parti s'apprête à entrer dans une phase d'action marxiste véritablement rectiligne que l'histoire lui impose, des hommes qui se piquent d'être des doctrinaires s'empressent de lui prédire la déroute.

C'est que pour eux - hélas - tout, dans l'abandon périodique que leur opportunisme fait trop aisément des principes, tout est question de personnalités et qu'ils ne conçoivent pas le salut du monde sans les leurs.

Il leur convient que les communistes français soient réputés incapables de mener à bien les affaires du Parti. Il est doux de prendre ses désirs pour des réalités et facile de tenir ses adversaires pour des imbéciles. Les partisans de Longuet prétendront qu'ici comme en Allemagne, après la décision des indépendants de gauche, tous les intellectuels du parti resteront à droite.

Tant pis. Je pense que ce ne sera pas leur moindre tristesse de constater que les masses ouvrières seront à gauche.

« Nous manquons d'hommes » dites-vous et, en enfants boudeurs, vous allez faire à part votre petit château de sable...

N'est-ce pas précisément votre faute si nous manquons d'hommes ? N'ont-ils pas tous été aspirés hors d'un parti d'essence révolutionnaire par la collaboration ou l'électoralisme ? Le socialisme n'est-il pas devenu une carrière politique dans toute la triste acception du mot pour les disciples attardés d'un homme qui, seul entre tous sauvegardé par sa conscience et son génie, pouvait professer une interprétation extensive, redoutable de la doctrine, Jean Jaurès.

Beaucoup d'hommes d'action dégoûtés, écœurés n'ont-ils pas sombré dans l'indifférence ou dans l'anarchie utopique et pouvez-vous croire un seul moment que le prolétariat de France ne contienne pas des camarades capables de remplacer, par des fermetés éclairées, les défaillances trop longtemps masquées ou tolérées ?

Notre tâche en prenant la lourde succession de velléités contradictoires, de lâchetés encouragées, de désorganisation organisée, que vous nous laissez est précisément de rechercher ces hommes-là.

La France ne possède pas encore officiellement le personnel de ses cadres révolutionnaires. Mais il existe en dehors de vous et de nous. Mes camarades et moi ne devons nous considérer que comme des personnages de transition ayant la tâche la plus ingrate à accomplir et devant être pleine d'une froide sévérité pour nous-mêmes si nous voulons justifier notre sévérité à l'égard des autres.

Ce ne serait pas la peine de prendre le pouvoir socialiste si nous apportions dans son exercice les mêmes errements et les mêmes tares que vous.

Vous nous avez trop donné l'exemple du mal que peut faire la camaraderie indulgente pour que nous n'apprenions pas à ne jamais balancer entre1 les fautes reconnues de nos amis et l'intérêt dû la Révolution.

« Une secte » dites-vous ? Sottise de gens pourtant intelligents qui préjugent de notre avenir d'après leur passé et qui ne voient pas de quel œil nous envisageons notre tâche, parce qu'eux-mêmes ne l'ont jamais envisagée dans toute l'étendue des sacrifices qu'elle exige et dont les plus douloureux sont quelquefois les plus quotidiens et les plus petits.

« Nés de la guerre ». Oui, peut-être, comme la Révolution elle-même, tandis que tant de consciences socialistes en crevaient.

« Verbalisme révolutionnaire qui laisse croire aux masses que la IIIe Internationale c'est l'émeute pour demain matin. » Fumisterie, illusion ou mauvaise foi. Si de tels propos criminels avaient cours par la faute des nôtres dans les masses et si nous savions qui les répandait nous n'hésiterions pas à les rappeler rudement à l'ordre, ces camarades responsables.

Le verbalisme révolutionnaire appartient à ceux qui ont la résolution sur les lèvres pour les besoins de leur mauvaise cause de politiciens parlementaires mais qui ne la portent pas ou ne savent plus la porter assez gravement dans leur cœur. Le danger de l'émeute il est dans la politique sans netteté, dans la politique d'équilibre opportuniste d'un parti qui donnerait, par sa mollesse incurable, occasion à toutes les initiatives de petits groupes impatients, de déchaîner des mouvements prématurés. Il ne faut pas exaspérer, par un défaitisme perpétuel, l'énergie des révolutionnaires d'instinct. Il faut l'éduquer et la canaliser en vue d'une Révolution qui doit réussir. Aucune calomnie ne fera croire aux masses que l'Internationale de Moscou soit autre chose qu'une Internationale de préparation révolutionnaire universelle.

Pour être avec nous, il ne s'agit p'as de voir rouge et de vouloir foncer, il faut être décide à « travailler », comme nous disons entre communistes, sous une discipline de fer, à entreprendre la tache de propagande avec des délégués moins occupés à découvrir les savoureuses merveilles culinaires de nos provinces qu'à « pêcher des hommes » et à approfondir la situation économique sociale et stratégique de chaque région visitée.

Il faut enfin prendre au sérieux la tâche révolutionnaire et dire à chaque homme découvert qu'il risque au travail d'être plus aisément emprisonné ou fusillé qu'élu conseiller municipal.

Pour combattre tout cela, qui est notre plus haute tâche humaine, il ne reste à nos adversaires qu'à faire appel aux plus bas instincts de l'homme. Oseront-ils battre le rappel de la lâcheté des socialistes, le rappel de leur indiscipline ? Quant à nous, nous connaissons d'avance le piège qu'on veut nous tendre.

« Vous ne tiendrez pas six mois ». Nous verrons bien. Il est vrai que le scepticisme de politiciens qui vous anime vous fait augurer que rien ne sera changé dans un parti où vous pourrez à loisir de votre place de militant non responsable préparer les manœuvres et tendre Les embuscades.

C'est que vous ne vous rendez pas compte que le mouvement qui brasse les masses aujourd'hui c'est une crise de l'esprit et que, lorsque vous croirez avoir préparé le meilleur piège pour y faire tomber le bon pachyderme populaire auquel vous ne pardonnez pas de ne plus vous vouloir pour cornac, vous vous apercevrez que vous n'avez tendu qu'un pauvre petit piège à rats.

P. VAILLANT-COUTURIER.

 

 

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ADHÉSIONS

MOTION d'adhésion (Comité de la IIIe Internationale et Cachin-Frossard) : […]

Motion d'adhésion AVEC réserves {Longuet-Paul Faure) : […] 

Motion pour l'Unité Internationale (Blum, Bracke, Mayéras, Paoli) : […]

 

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RÉSULTAT​S

2° section. - Pour l'adhésion sans réserves, 123 ; avec réserves, 7 ; motion Blum, 10.

Beauchamps (S.-et-O.). - À l'unanimité pour l'adhésion sans réserves.

 

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AUX MEMBRES DES JEUNESSE​S

Les camarades du Comité national des Jeunesses rappellent à tous les adhérents des Jeunesses, membres du Parti qu'ils ont pour devoir, au sein de celui-ci, de voter la motion d'adhésion sans réserves à l'Internationale communiste élaboré par le Comité de la IIIe. Le Comité national en approuve le texte et s'y rallie entièrement. - Pour le Comité le secrétaire Laporte.

 

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Fédération Nationale des Jeunesses socialistes communistes

COMITÉ NATIONAL

Séance du 12 novembre

Présents : Pontillon, Vandomme, citoyenne Veicziard, Laporte, Auclair, Vital, Lacroisille, Perche, William, titulaires. Excusés : Fégy, Naze, Paratre, Honel, Dériot, suppléants.

Auclair préside.

Le secrétaire déclare qu'il a réuni le Comité national en séance extraordinaire afin que ce dernier envisage les mesures qu'il convient de prendre en regard de la décision de la C.A.P. Il rend compte de son mandat auprès de celle-ci. Une discussion ardente s'engage sur ce terrain. Vandomme dit quelle fut sa position à la C.A.P. Comme il en avait le mandat, il a été catégorique.

Auclair veut des mesures énergiques.

Laporte en propose. Il invite le Comité national à rester fidèle au mandat que lui a confié l'immense majorité de la dernière Conférence. Pour lui la décision arbitraire de la C.A.P. n'est pas valable et le Congrès du Parti jugera. Laporte demande, en outre, et toujours en vertu du vote de la Conférence nationale, l'exclusion des membres qui se sont mis en rébellion ouverte contre la Fédération, en décidant l'acte d'insubordination que manifeste la publication faite par le « Populaire ». Auclair, Pontillon et Vital sont de cet avis.

Auclair veut, de plus, que les Jeunesses demandent au Congrès de Tours, l'exclusion des organismes directeurs des 13 membres de la C.A.P. qui ont voté contre les Jeunesses. Vandomme est contre cette troisième proposition, mais se rallie aux deux premières. Après un long débat. Le secrétaire est chargé, avec Auclair, de rédiger une déclaration expliquant l'attitude du Comité, et l'exclusion des membres réfractaires aux décisions prises est votée à l'unanimité.

La troisième proposition est reportée à une nouvelle séance.

Vandomme est mandaté pour visiter le Sud-Ouest de la France. Laporte est chargé de faire une tournée dans le Nord et le Pas-de-Calais. D'autres tournées seront envisagées.

Le secrétaire avise le Comité que des poursuites sont intentées contre « l'Avant-Garde » pour la publication de l'article de Di Marchi. Le gérant Reynaud est inquiété.

La fondation de 2 nouveaux groupes est enregistrée ainsi que l'adhésion de la Jeunesse de Tunis.

Voici la liste des exclus de la Fédération. Les Jeunesses sont averties d'avoir à cesser tous rapports avec eux : E. Ghesquière, Y. Crépin, Pierre Laîné, Triquet, Rella, Martin, Berranoff, Suzanne Caille, Herzberg, Blanche, Doizié, Dalbion, Dollé, Dessalles, Broca, Oudin, Droit, Bidoux, Belzac, Lucie Caille, Novotny, Péney, Lacfrier, Michaud, Maréchal, Jousse, Ostermann, Alaphilippe, Robin. Coudert, Fouchard, J. Jacob. Giroux, Jacquemart. Defaix, Cognard, Clapaud, R. Mesnard, Dumoulin, Dégréaux, Dury, Evrard.

Pour le Comité national : le secrétaire Laporte.

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Deux lettres de Zin​oviev à Serrati

N'ayant pu rencontrer Serrati à Berlin, comme il l'espérait, le président du Comité exécutif de la IIIe Internationale lui a adressé deux lettres, l'une de Berlin, le 22 octobre, l'autre de Stettin, le 23, résumant les divergences d'opinion entre Serratti et les communistes russes, telles qu'elles résultent des discussions qui ont eu lieu à Moscou et de l'attitude prise par le directeur de l'Avanti ! depuis son retour en Italie.

Ces longues lettres qui ont été publiées dans l'Avanti ! par les soins de Serrati lui-même, méritent, à cause de leur portée générale, d'être résumées point par point.

La question du Labour Party

Serrati considère comme une manifestation d'opportunisme le conseil donné aux communistes anglais d'entrer dans le Labour Party pour y faire de la propagande communiste. Les faits, dit Zinoviev, nous ont donné raison : les chefs opportunistes du Labour Party ont si bien senti le danger de cette tactique qu'ils ont interdit aux communistes l'accès du parti.

La question agraire

Serrati n'admet point, après la prise de possession du pouvoir par la classe ouvrière, le partage d'une partie des grandes propriétés entre de petits propriétaires : ce serait là une concession faite aux idées « petit-bourgeoises ».

Or, selon Zinoviev, les derniers événements d'Italie donnent raison au Congrès de Moscou : le grand mouvement ouvrier a été accompagné d'un mouvement révolutionnaire parmi les paysans. Ceux-ci, dans l'Italie méridionale, ont commencé à occuper les grandes propriétés terriennes. Ont-ils mal agi ? Et les communistes devraient-ils s'opposer à ce mouvement ? 

Questions coloniales

Serrati critique aussi la résolution prise par le Congrès de Moscou, d'aider les peuples et les colonies opprimées à se soulever contre leurs oppresseurs : il voit une faute au point de vue révolutionnaire dans la décision d'appuyer les mouvements révolutionnaires même s'ils ne présentent pas un caractère purement socialiste.

Selon Zinoviev, Serrati s'unit par là aux réformistes, aux chefs de la IIe Internationale, bref à tous, ceux qui n'ont de considération que pour les hommes de race blanche. Au Congrès de Bakou, les délégués des peuples d'Orient ont accueilli avec le plus grand enthousiasme l'appel libérateur de l'Internationale communiste.

L'exclusion des réformistes

Mais la question la plus importante est celle de l'exclusion des réformistes.

À Moscou déjà, Serrati manifestait son mécontentement quand on parlait de la nécessité d'exclure du parti Turati, Modigliani, d'Aragona et toute la fraction réformiste. Deux mois, pleins de leçons importantes pour l'Italie, se sont passés depuis et Serrati persiste dans sa politique :

Il y a quelques semaines, l'Italie se débattait dans les convulsions de l'accouchement d'une société nouvelle. Les ouvriers, d'eux-mêmes, en opposition avec les chefs de la droite des syndicats, ont trouvé le mot d'ordre juste pour l'occupation des fabriques. Certes le problème ne pouvait être résolu par la seule occupation des fabriques : cette occupation doit être accompagnée de la prise du pouvoir de la part de la classe ouvrière.

Les ouvriers italiens étaient près d'atteindre ce but ; mais pourquoi existe-t-il des chefs réformistes dans les syndicats, si ce n'est pour donner au moment décisif un coup de poignard dans le dos au prolétariat qui lutte ?

Selon Serrati, l'accord entre le P. S. et la C.G.T. garantit que les syndicats suivront les directives du parti ; or, au moment décisif, d'Aragona et les siens l'ont emporté sur Gennari qui agissait au nom du parti.

Serrati est mécontent de ce que la IIIe Internationale ait admis dans ses rangs l'organisation syndicaliste révolutionnaire (Union syndicale italienne) qui est indubitablement favorable à la révolution prolétarienne et qui aide les ouvriers italiens à lutter contre la bourgeoisie.

Zinoviev critique enfin la création de la fraction des « communistes unitaires », où Serrati chercherait, en réalité, à unir à des communistes des réformistes et des demi-réformistes.

Zinoviev. proteste contre la tentative de Serrati d'interpréter ses déclarations au Congrès de Halle dans le sens d'une atténuation des 21 conditions :

J'ai déclaré seulement ceci : après avoir expulsé du parti les réformistes et les semi-réformistes nous pourrons et devrons nous montrer condescendants et pleins de tolérance envers les éléments prolétariens qui sincèrement et honnêtement veulent aider la Révolution, envers ceux qui partagent pleinement les thèses de principe de l'Internationale communiste, mais qui dans l'une ou l'autre petite question d'organisation veulent une formule différente de celle des 21 conditions.

Zinoviev adjure Serrati de changer d'attitude, de ne pas créer de division parmi les communistes italiens, de soutenir franchement et complètement les thèses et les conditions du Congrès de Moscou.

Jacques MESNIL.

 

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Un nouveau Parti soc​ialiste en Autriche

Londres, 16 novembre. - (Par téléphone de notre correspondant particulier). - L'aile gauche socialiste autrichienne annonce sa constitution en Parti séparé, portant le nom de « Parti ouvrier socialiste » et qui se rallie au programme de la IIIe Internationale. Bien que des différends existent entre les leaders du nouveau parti et ceux du parti communiste officiel, il est probable que les deux partis se fondront en un seul.

 

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Toute la Crimée aux mains d​es Rouges

Moscou, 15 novembre. - Un radio annonce que les troupes rouges, ayant occupé Sinferopol et Théodosie, se sont répandues en Crimée. Pas un des détachements de Wrangel n'aura le temps de s'embarquer sur les navires mis à leur disposition par les puissances de l'Entente. - (Radio.).

Wrangel est parti pour Constantinople

Constantinople, 15 novembre. - Le général Wrangel a quitté Sébastopol à bord du Korniloff à destination de Constantinople.

L'évacuation de Sébastopol est terminée. Le croiseur Waldeck-Rousseau est parti le dernier. - (Havas.)

 

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LA « RÉORGANISATION DES CHEMINS DE FER »

Le scandale des nouvelles conventions

La Commission des travaux publics a péniblement approuvé par 15 voix contre 3 et 11 abstentions, le projet de loi portant approbation de la convention passée entre l'État et les Compagnies de chemins de fer en vue d'établir un nouveau régime.

La Commission a admis les, modifications apportées, à la demande dés Compagnies, au texte primitif de la, convention pendant les vacances parlementaires et approuvé le rapport de M. Lorin.

La Chambre sera bientôt appelée à statuer sur le scandale des spoliations - 3 milliards - que ce rapport consacre au mépris de l'intérêt public.

 

 

Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du mercredi 17 novembre 1920

- « Avant le Congrès - Vent de défaite » pour la motion d’adhésion avec réserves [Longuet-Paul Faure, Reconstructeurs], par Paul Vaillant-Couturier

- adhésions aux différentes motions ; résultats

- appel du Comité national des Jeunesses aux adhérents des Jeunesses à voter pour la motion d’adhésion sans réserves à la IIIe

- séance du 12 novembre du Comité national des Jeunesses socialistes communistes, après la décision de la C.A.P. de repousser le règlement du conflit des Jeunesses au Congrès de Tours ; exclusions des Jeunesses [voir Huma du 13 novembre 1920]

- « deux lettres de Zinoviev à Serrati », le directeur du journal l’Avanti !, sur les divergences entre ce dernier et les communistes russes

- création du Parti ouvrier socialiste, en Autriche, se ralliant au programme de la IIIe

- « toute la Crimée aux mains des Rouges »

- « la ‘réorganisation des chemins de fer’ »

le 16 novembre 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)