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Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du samedi 13 novembre 1920

L'Humanité, journal socialiste quotidien

À partir du site internet Gallica, de la Bibliothèque nationale de France

 

L'Humanité du samedi 13 novembre 1920

 

 

Avant le Congrès

À Moscou ?? - par Léon Blum

J'ai montré quelle était, dans le système communiste, l'organisation du Parti et de l'Internationale elle-même : une série de groupes d'« avant-gardes », dont des procédés d'épuration périodique assurent la teneur absolument homogène, encadrés dans une hiérarchie stricte, et en partie secrète qui aboutit finalement au Comité exécutif de Moscou, à effectifs limités sans doute, mais bien entraînés, bien en main, prêts à exécuter tous les ordres du commandement central.

Ai-je chargé le tableau ? Quand j'écrivais mon dernier article, je n'avais pas encore sous les yeux, sous sa forme certaine, un document plus décisif encore que ceux dont j'ai fait usage, le texte des statuts en 17 articles votés par le Congrès de Moscou. On y lit (art. 9), que le Comité exécutif a le droit de demander directement l'exclusion de tel groupe ou de telle personne appartenant à un Parti national ! qu'il a le droit de créer, dans chaque pays, par-dessus la tête de l'organisation nationale, un bureau « à lui, qui lui est entièrement subordonné » ! On y lit (art. 12) qu'il appartient au Comité de Moscou d'assurer la création dans chaque pays, des organismes clandestins qui doivent contrôler les organismes publics !!!

N'oublions pas que, dans la Constitution de Moscou, ce système de centralisation hiérarchique s'applique, non seulement aux groupes politiques, mais aux groupes corporatifs. Le noyau communiste que nous nous engageons à créer dans chaque syndicat est rattaché étroitement à la Direction nationale du Parti. L'Internationale syndical rouge à laquelle les syndicats devront successivement s'agréger, soit après conquête de la majorité par les communistes, soit après scission - car les scissions syndicales, quoi qu'en dise la motion du Comité de la IIIe Internationale, sont formellement prévues par la thèse 2, n° 5, page 16 du « Bulletin communiste », page 55 du recueil Frossard - l'Internationale syndicale forme « une section » de l'Internationale communiste contrôlée par un délégué du Comité exécutif (art. 14 des statuts).

Partout ainsi la même préoccupation prédomine : rassembler sous un commandement unique, pour la même action de guerre, avec toute la pesanteur d'autorité hiérarchique que l'état de guerre impose, les forces « d'avant-garde » du prolétariat. À quoi cette préoccupation dominante répond-elle ? Ici comme partout la fonction a créé l'organe. Moscou conçoit un certain modèle d'organisation des forces révolutionnaires, parce que cette organisation est celle qui répond le mieux à la conception communiste de la Révolution Sociale elle-même.

C'est cette conception qu'il s'agit une bonne fois de préciser, pour la confronter avec la nôtre. Le socialisme a entendu jusqu'ici par Révolution le fait même de la transformation sociale. C'est quand le régime de la propriété collective aura été substitué au régime de la propriété privée que la Révolution sera accomplie, et ce passage d'un système économique à l'autre, indépendamment des faits de toute nature qui peuvent le déterminer, constitue par lui-même la Révolution.(En ce sens, le Pacte d'Unité qui définit la Révolution par le fait même de la socialisation, le Programme d'avril 1899, p. 6, etc.). Le socialisme professe d'autre part, - et personne n'entend revenir là contre - que la Révolution, c'est-à-dire la transformation sociale, ne saurait être le résultat d'une série de réformes additionnées, que la société de demain ne se tirera pas, par atténuations aux modifications successives, de la société présente, mais qu'elle correspond à un renouvellement total, essentiel du système social. Il professe - sans divergence possible sur ce point - que cette transformation révolutionnaire ne sera réalisable qu'après que le prolétariat organisé aura conquis, légalement ou illégalement, peu importe, l'ensemble du pouvoir politique.

Mais le socialisme a dû toujours maintenir sa ligne droite contre deux déviations divergentes. Une de ses erreurs consiste à prétendre que le socialisme peut accomplir l'essentiel de son œuvre sans la prise préalable du pouvoir : c'est l'erreur révisionniste ; l'erreur contraire consiste à soutenir que la prise de pouvoir est non seulement nécessaire, mais suffisante, et qu'elle contient en elle-même la Révolution : c'est, dans le fond, l'hérésie anarchiste. On confond ainsi le moyen avec la fin, la condition avec le but, le prologue avec la pièce. C'est dans cette erreur que verse manifestement le communisme.

Sans doute, une fois le pouvoir conquis, le communisme entend s'en servir pour le renouvellement économique de la Société. Mais ce qui lui importe avant tout, c'est cette mainmise sur le pouvoir par l'action la plus prompte et dans le délai le plus bref. Tout l'ensemble des thèses n'est qu'un long appel impératif en ce sens, une sommation virulente aux prolétariats de tous les pays d'avoir à préparer l'action de force. C'est le but que s'assigne, avant tout, l'Internationale communiste dans l'article premier de ses statuts. On doit s'emparer du pouvoir partout, au plus vite, les circonstances étant affirmées partout favorables, et, bien entendu, s'en emparer violemment, à main armée.

Voilà le point de conflit le plus grave. Je sais bien que l'expérience des mouvements populaires du passé entraîne aisément à la confusion que je signale. Tous les mouvements révolutionnaires du passé - même la Commune à ses débuts, même la Révolution russe à ses débuts - ont été des mouvements politiques. Or, au point de vue politique, la prise de pouvoir et la Révolution se confondent. Une révolution politique n'ayant pas d'autre objet que le transfert du pouvoir, quand le pouvoir est conquis, la Révolution est terminée. Mais il en va tout autrement pour les Révolution économiques ; au point de vue économique, la prise du pouvoir n'est pas une fin, mais un commencement, ou plutôt encore une condition, car si elle n'aboutit pas à la transformation révolutionnaire de la propriété, elle n'aura même pas été un commencement de révolution.

Loriot m'a objecté un jour que je reprenais là une pure controverse d'école. Pas le moins du monde. La distinction est capitale, et c'est au point de vue pratique qu'elle l' est surtout. Si la Révolution consiste avant tout à saisir le pouvoir et à le saisir par la force, alors, oui ! la préparation révolutionnaire se limite, comme le veulent les communistes, à l'aménagement de cette action de force. Le travail de recrutement, de propagande publique, de réforme intermédiaire, devient oiseux. Tout se réduit à un travail d'encadrement et d'entraînement militaire pour le jour de la mobilisation qu'un ordre supérieur déclenchera. Mais si, au contraire, l'œuvre révolutionnaire essentielle consiste dans la transformation sociale, alors la véritable préparation révolutionnaire consiste à rassembler les éléments de cette transformation, à en consolider les assises, au sein de la société capitaliste elle-même. Le rayonnement aussi large que possible des institutions et des groupements prolétariens prend une valeur révolutionnaire. La réforme elle-même, qui manifeste par la lutte et accroît par le succès l'union et l'action militante des forces ouvrières, prend une valeur révolutionnaire. « Les prolétaires travaillent pour la révolution, comme dit le programme d'avril, quand ils accroissent la force d'organisation et la puissance politique. Le Parti travaille pour la Révolution quand il lutte pour le bien-être des travailleurs, pour leur dignité morale, pour l'accroissement de leur valeur professionnelle… »

Mais il faut pousser plus avant. Comment la doctrine communiste conçoit-elle cette prise de pouvoir elle-même. Les avant-gardes communistes, à effectif volontairement limité, ne suffiront évidemment pas pour la victoire à main armée sur toutes les forces de résistance des États modernes. La doctrine suppose en effet que la victoire sera due à l'intervention des « masses profondes » du prolétariat, masses non encore acquises au communisme, non encore organisées, mais que les avant-gardes sauront entraîner derrière elles, le jour venu, par l'exaltation d'une propagande passionnée. Coup de force, mais aussi coup de surprise. Nous connaissons en France cette théorie, et l'on ne peut se défendre de rappeler le mot définitif de Rappoport sur ce « blanquisme à la sauce tartare… » Les Russes organisent le Parti sur le patron des vieilles sociétés secrètes, parce qu'ils convoitent la prise de pouvoir à leur exemple. Ils oublient qu'eux-mêmes n'ont pu réussir leur coup de force qu'en entraînant derrière eux, non pas les masses d'un prolétariat inorganique, mais une armée de paysans à qui l'on promettait la paix et la terre. ils oublient que, pour des causes cent fois ressassées, les circonstances générales ne sont pas pourtant également favorables au coup de force, que, par exemple, la situation en Italie et en France diffère à cet égard du tout au tout. Ils oublient que, chez nous, les masses inorganiques passent avec une promptitude effroyable des violences révolutionnaires aux fureurs de réaction, et qu'une prise de pouvoir ainsi mise à leur merci nous exposerait dès les premières difficultés, dès les premières déceptions, à des revirements brutaux et mortels. Ils oublient que, chez nous et dans les autres nations d'occident, la prise de pouvoir ne pourra s'obtenir que par de vastes mouvements ouvriers, de la nature de celui qui se dessinait hier en Angleterre, mettant en branle, non pas les masses inorganiques du prolétariat, mais des millions de travailleurs organisés, clairement conscients de leur but, des obstacles qui les en séparent, des sacrifices qu'ils devront s'imposer pour y parvenir. Ils oublient surtout - j'en reviens toujours là - que les mêmes circonstances peuvent être éminemment favorables à la prise du pouvoir, éminemment défavorables à la transformation sociale, c'est-à-dire à la Révolution. Il en est ainsi, notamment, en cas de crises provoquées, non par la surproduction, mais par la disette de produits alimentaires ou la pénurie de matières premières.

Compromettre la Révolution par des tentatives d'insurrection prématurées et avortées, ou, dans l'hypothèse la plus favorable, saisir le pouvoir dans des conditions telles que la Révolution - c'est-à-dire la transformation sociale - ne puisse s'ensuivre dans un délai suffisamment bref, voilà les dangers pratiques où nous entraînerait l'erreur de doctrine. Et l'on nous traite de réformistes, voire de contre-révolutionnaires, nous qui protégeons contre les communistes l'intérêt vrai, la chance vraie de la révolution !! Les communistes d'aujourd'hui sont en réalité des utopistes au sens d'un passage célèbre du Manifeste de Marx et d'Engels « Comme le développement de l'antagonisme de classe va de pair avec le développement de l'industrie, ces hommes ne trouvent pas réalisées les conditions de l'émancipation prolétarienne. Ils se mettent donc en quête de lois sociales capables de réaliser ces conditions… Aux conditions historiques de l'émancipation ils suppléent par des conditions imaginaires, à l'organisation d'un prolétariat lentement et spontanément mûri à la vie de classe, ils suppléent par une organisation de la Société laborieusement enfantée par eux… »

Léon Blum

P.-S. - J'interromprai cette série purement doctrinale pour répondre en termes plus directs au dernier article de Daniel Renoult.

 

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Parti socialiste (S.F.I.O.)

Commission administrative permanente

Séance du mardi 9 novembre 1920

Présents : Bureau, Frossard, Grandvallet, Longuet, Paul Louis, Le Troquer, Maurin, Mayéras, Renaudel, Ribaut, Verfeuil, titulaires.

Citoyenne Kauffmann, Morizet, suppléants.

Excusés : Bracke, Grumbach, Klemckzynski, citoyenne Saumoneau

Assiste à la séance : le citoyen Landrieu, administrateur de L’Humanité.

La C.A.P. passe à l'ordre du jour sur une proposition de la Fédération de l'Allier et prend acte d'une communication du groupement d'études « La Vie Socialiste ».

Sur la demande de la Fédération de la Seine, elle décide de porter à l'ordre du jour du prochain Congrès national la question de l'imprimerie du Parti.

Les décisions prises à la Conférence nationale des Jeunesses donnent lieu à deux exposés contradictoires faits par les représentants de la minorité et de la majorité de cette fédération.

Au nom de la minorité, les citoyens Lainé, Martin, Rella et la citoyenne Cail donnent lecture d'une protestation tendant à établir que les décisions de la Conférence nationale sont contraires aux statuts dans les Congrès du Parti ont doté les Jeunesses, et demandent à la C.A.P. d'enregistrer que la majorité de la nouvelle fédération s'étant classée en dehors de ces décisions ne peut être reconnue comme Jeunesse du Parti.

Le point de vue de la majorité de la Fédération est exposé par les citoyens Laporte et Vendome.

Après l'audition des représentants des deux fractions, une discussion s'engage à laquelle participent la plupart des camarades présents. Finalement est mise aux voix la proposition suivante déposée par le citoyen Mayéras :

« La C.A.P. décide que le problème des Jeunesses devra être résolu par le prochain Congrès du Parti. Jusqu'à la décision du Parti, les Jeunesses seront administrées en accord avec les deux fractions exclusivement par les bureaux du Parti. »

Cette proposition est adoptée par 13 voix contre 11.

Ont voté pour :

Bracke, Faure, Grandvallet, Longuet, Le Troquer, Maurin, Mistral, Poisson, Renaudel, citoyenne Saumoneau, Sembat, Verfeuil ou leurs suppléants.

Ont voté contre :

Bloch, Bureau, Cartier, Frossard, Paul Louis, Méric, Rappoport, Renoult, Ribaut, Tommasi ou leurs suppléants.

En conséquence, jusqu'au Congrès national, la Fédération des Jeunesses sera administrée par le bureau du parti.

Le secrétaire communique ensuite la proposition de Conférence qu'il a reçue de l' Independent Labour Party, des Indépendants de droite d'Allemagne et du Parti Socialiste suisse.

Le débat qui s'engage à ce sujet a déjà fait l'objet d'une communication dans l'Humanité. Par 13 voix contre 10 et une abstention, la Commission administrative adopte une proposition de Mayéras tendant à participer à cette conférence.

La répartition des voix est la même que dans le précédent sauf le citoyen Frossard, qui a voté pour et le citoyen Verfeuil qui s'est abstenu.

La délégation comprendra les citoyens Faure, Longuet, Renaudel, la citoyenne Saumoneau et le citoyen Grumbach comme traducteur.

La minorité de la Commission, par l'organe du citoyen Frossard, déclare qu'elle ne participera pas à cette délégation.

Enfin, sur la proposition de Bracke, la Commission administrative permanente charge le bureau de rappeler par une circulaire aux fédérations que le centième anniversaire de la naissance de Frédéric Engels aura lieu le 28 novembre prochain. Les sections seront invitées à organiser une commémoration pour ce jour-là.

Le secrétaire : Frossard

 

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Après le Comité national confédéral

Quelques explications nécessaires

L’Humanité a rendu compte des incidents qui marquèrent le dernier Comité national et firent croire un moment à la démission du bureau confédéral après le vote de la motion Dumoulin (au sujet des « noyaux ») votée par 78 voix contre 25 et 23 abstentions.

Jouhaux, Dumoulin, Lapierre, Laurent déclarèrent que le nombre des abstentionnistes les mettait dans l'obligation de démissionner, qu'ils ne pouvaient admettre cette attitude des « centristes ». Après les protestations de Million et d'autres, les objurgations émouvantes de Merrheim, un ordre du jour de sympathie et d'absolue confiance au bureau confédéral fut alors voté par 102 voix contre 3 abstentions.

Le bureau confédéral retira alors sa démission. Mais les chiffres de ce dernier vote pouvant étonner, nous avons demandé quelques explications à l'un des principaux militants de la minorité syndicaliste révolutionnaire.

« La situation était bien simple, nous a-t-il répondu. Nous avions marqué notre conception en votant contre l'ordre du jour Dumoulin. Le bureau confédéral et les majoritaire ont ensuite reproché aux « centristes » leur abstention dans le vote. Ceci ne nous regardait plus. Nous avons donc laissé majoritaires et centristes se disputer et s'arranger ensemble. Et nous n'avons même pas pris part au dernier vote sur la motion de confiance. C'est ce qui explique qu'il n'y ait pas eu de voix contre. »

 

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Une décision de la « Vie Socialiste »

Les membres du groupement la Vie Socialiste ont pris connaissance dans leur dernière réunion de la motion présentée par les citoyens Blum, Bracke, Mayéras et Paoli.

Fidèles à leur propre action qui est de servir l'unité socialiste internationale et nationale par le regroupement de toutes les forces organisées du prolétariat, les membres présents ont décidé, à l'unanimité, d'adopter cette résolution qui se prononce clairement et sans ambiguïté sur le problème de l'Internationale.

C'est donc sur ce texte qu'il recommande à tous les adhérents à la Vie Socialiste, à Paris et en province, de se compter. Ils les invitent à envoyer leur adhésion soit à L’Humanité, soit à la Vie Socialiste qui la transmettra. - Pour la Vie Socialiste : le secrétaire : Jean Texier, 4, rue Leneveu, Paris.

 

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Résultats

4e section. - Pour l'adhésion sans réserves, 74 voix ; pour l'adhésion avec réserves six ; contre l'adhésion 8.

12e section. - Pour l'adhésion sans réserves 264 voix ; pour l'adhésion avec réserves, 32 ; Vie socialiste (Blum-Mayéras) 6.

Villetaneuse. - Pour la motion d'adhésion avec réserves (Longuet, Paul Faure), 33 sur 54 inscrits.

 

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L'affaire des jeunes communistes

René Reynaud inculpé

On sait que parmi les chefs d'inculpation relevés contre notre jeune camarade di Marchi, des Jeunesses italiennes, se trouve un article écrit par lui dans l'Avant-Garde du 1er octobre sur la situation en Italie.

Or comme l'Avant-Garde est gérée par le citoyen René Reynaud, celui-ci a été inculpé à son tour. En présence d'Henri Torrès, il a répondu chez M. Jousselin à l'interrogatoire d'identité et s'est entendu signifier qu'il était inculpé de menées anarchistes.

 

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Le scandale des expul​sions

Nous avons protesté ici même contre les nombreuses expulsions de camarades italiens auxquelles procède en ce moment le gouvernement français qu'aveugle sa furie antisocialiste.

Voici maintenant le tour des Espagnols.

Rue de la Convention, au n° 77, quelques camarades faisaient paraître un hebdomadaire socialiste Espana Libre. Tous les rédacteurs du journal viennent d'être reconduits à la frontière. L'un deux a dû laisser à Paris sa femme et ses trois enfants.

De pareilles mesures sont la condamnation d'un régime qui n'a plus de républicain que le nom.

 

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Pour la paix avec la ​Russie

La Ligue des Droits de l'Homme a désigné pour la représenter dans les meetings de province : Ferdinand Buisson, député, président de la Ligue, pour Cambrai, Dunkerque, Armentières, Roubaix ; Victor Basch, professeur à la Sorbonne, pour Creil, Beauvais, Calais ; […]

 

Centenaire du PCF, au jour le jour : L'Humanité du samedi 13 novembre 1920

- « Avant le Congrès - À Moscou ?? » par Léon Blum, sur la prise de pouvoir, la Révolution, la transformation sociale, les forces ordonnées et inorganiques

- C.A.P.  du Parti socialiste du 9 novembre, avec bataille en fractions à la JC, vote sur la participation à la Conférence de Berne [Huma du 11 novembre], préparation du centenaire de la naissance d’Engels

- retour sur les incidents au dernier Comité national confédéral, entre majoritaires et centristes [Huma du 10 novembre]

- la Vie Socialiste pour la motion Blum

- résultats des votes dans le 4e et le 12e, et à Villetaneuse où la motion Longuet-Paul Faure (avec réserves) est en tête

- jeunes communistes emprisonnés : le gestionnaire de l’Avant-Garde, René Reynaud, inculpé

- expulsion des rédacteurs de l’hebdomadaire socialiste Espana Libre

 

le 12 November 2020

 
 

Il y a cent ans : L'Humanité au jour le jour

 
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)