Fédération de l'Oise

Sommaire

• p. 2 - Édito

• p. 3 - #JeSuisProf

• p. 4 - Élections régionales 2021 ; Service public ferroviaire

• p. 5 - Échos des luttes : Santé et médico-social ; Emploi

• p. 7 - Marche des Sans-Papiers et Sans-Empoi

• p. 8 - Centenaire du PCF ; Vie du Parti ; Décès

Encarts

• Déclaration du PCF « Combattre le terrorisme islamiste, faire triompher la République démocratique et sociale »

• Flyer « Pour nous l'urgence c'est la sécurité de l'emloi »

• Flyer « Aujourd'hui plus que jamais, vive l'hôpital public ! »

• Souscription

Édito • Une République forte grâce à des services publics forts

L'horrible assassinat de Samuel Paty nous a tou·te·s marqué·e·s et nous appelons au combat résolu contre toutes les formes de fascisme, d’obscurantisme, de racisme, aux plus larges rassemblements citoyens autour des valeurs de Liberté, Égalité, Fraternité et Laïcité. Nous ferons tout pour empêcher un engrenage de haine contre les musulman·e·s et de divisions mortifères pour notre peuple.

Nous soutenons les actions policière et judiciaire visant à démanteler les réseaux alimentant et organisant de tels actes de terreur, et souhaitons que soit développée une police de proximité, ayant la confiance de la population et que soient donnés les moyens humains à la Justice y compris pour la protection de la jeunesse et la réinsertion.

Le PCF s’est exprimé dans une déclaration abordant toutes les questions soulevées par cet acte terrifiant y compris sur les liens entretenus par les dirigeants français avec des régimes comme celui de l’Arabie Saoudite ou d’autres.

Cet acte qui a ciblé un enseignant devrait amener à faire un effort considérable en faveur de l’École publique, recruter massivement des personnels éducatifs pour baisser le nombre d’élèves par classe, permettre la formation continue des enseignant·e·s, augmenter la dotation des établissements pour contribuer à un haut niveau de formation et à l’émancipation de chaque jeune. Malgré les conséquences du confinement sur la scolarité de nombreux·euses élèves, aucun plan ambitieux d’embauche n’a été décidé !

Le pouvoir a repris le cap qui était le sien avant le confinement, et a oublié le discours d'E. Macron du 12 mars lorsque celui-ci expliquait que « la santé gratuite, sans condition de revenus, de parcours ou de profession, notre État-providence, ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe », qu’il ne fallait plus « déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner aux lois du marché » et qu’il fallait « interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde ».

Tou·te·s les soignant·e·s - au bord de l’épuisement - le disent : il n’y a pas un lit, pas un poste de plus dans les hôpitaux publics. Quant aux masques, ils ne sont toujours pas gratuits conduisant beaucoup à ne pas les remplacer comme l’exigeraient les règles sanitaires.

Dans le même temps, ce gouvernement refuse de revenir sur les énormes cadeaux faits aux riches et décide même d’une baisse de 20 milliards des « impôts de production », sans conditions. La fortune des milliardaires français·e·s est passée de 82 à 442 millards $ de 2009 à 2020 (+439 %) et 34 milliards € ont été versés aux actionnaires du CAC 40 alors que leurs sociétés bénéficiaient d’aides de l’État.

L’argent existe mais il continue de « ruisseler » vers les riches tandis que nos services publics sont privés de moyens, pour favoriser le privé.

Mais, « quand tout sera privé, nous serons privé·e·s de tout ! » C’est pourquoi il faut aider à poser partout, par le débat et l’action avec les citoyen·ne·s et les salarié·e·s, la question des moyens pour tous les services publics, comme réponse moderne et efficace à tous les défis de notre époque.