Fédération de l'Oise

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Oise Avenir n° 1360 du 3 juillet 2020

Sommaire

  • p. 2 - Édito
  • p. 3 - Nouveaux et nouvelles adhérent·e·s
  • p. 4 - Élections municipales 2020
  • p. 5 - Élections départementales et élections régionales 2021
  • p. 6 - Échos des luttes
  • p. 7 - Palestine
  • p. 8 - Amicale des Vétérans ; Lectures d'été ; Décès

 

Encarts

  • Tract « 26e journée à la mer »
  • Souscription

 

Édito • Municipales : un premier coup d'arrêt électoral au parti du Président !

Même si l’abstention atteint un record – ce qui pose des questions majeures aux forces progressistes qui veulent s’appuyer sur l’intervention citoyenne pour transformer la société – « le signal envoyé au Président de la République et à sa majorité est claire : les Françaises et les Français ne veulent pas de sa politique dans leur ville ni dans le pays ! C’est un échec lourd pour toutes celles et ceux qui espéraient conquérir de nouvelles villes avec l’étiquette En Marche » comme l’a souligné Fabien Roussel.

Un an après les Européennes où les forces dominantes se réjouissaient de voir le débat politique se réduire à un pseudo-affrontement entre macronistes et lepénistes, libéraux et fachos, les Municipales ont montré que la réalité politique était plus diverse que cela : LREM et RN ont essuyé de nombreux revers, et les forces de gauche et écologistes - parmi lesquelles les communistes ont joué souvent un rôle de rassembleurs - ont marqué des points si- gnificatifs quand elles ont su créer ensemble des dynamiques et associer largement des citoyen·ne·s. Malgré quelques revers, le PCF qui a aussi su (re)gagner d’autres communes, reste la troisième force politique en terme de réseau d’élu·e·s (largement devant LREM, le RN, EELV ou la FI). L’Oise confirme cette tendance globale et voit même le nombre de maires et d’élu·e·s communistes et proches en hausse.

Dans de nombreuses communes, les aspirations à répondre à la crise climatique et écologique, à renforcer les services publics, à développer la démocratie locale ont été au cœur des programmes municipaux, en contradiction avec les exigences d’austérité et de privatisations portées par le pouvoir. Un peu partout montent les revendications de transports collectifs moins chers voire gratuits, d’alternatives à la voiture, de logements bien isolés avec des loyers moins chers, de centres publics de santé, de cantines bio avec des tarifs accessibles à tou·te·s, de régie publique de l’eau, de circuits courts, de relocalisations...

Tout cela nécessite évidemment que des moyens nouveaux soient accordés aux communes, aux collectivités locales à l’opposé des coupes claires dans les budgets imposées par les gouvernements depuis des années : alors que 100 milliards sont accordés aux entreprises, sans aucune condition ni contrepartie, et même en accompagnement de plans de licenciements, nous devons porter avec force dans le débat public l’exigence de financement des services publics, des dispositifs de protection sociale et d’une véritable transition écologique.

Plus largement, face à la violence de la crise économique et sociale, le PCF veut contribuer à un vaste débat sur le contenu d’une alternative progressiste, avec un projet de sortie de crise, mis en ligne sur le site https://www.lafranceencommun.fr et permettant à toutes et tous de contribuer.

Alors que la crise sanitaire mais surtout l’explosion des licenciements, les chantages à l’emploi sur les salarié·e·s alimentent la peur, et les risques de repli, de divisions, de résignation, alors que le pouvoir montre qu’il n’a pas changé de cap malgré les beaux discours d'E. Macron, nous devons nourrir les luttes en montrant que d’autres choix sont possibles, nous devons être aux côtés des salarié·e·s, des jeunes, des retraité·e·s qui souffrent tant des politiques actuelles.

Quand tant d’enfants, de femmes, d’hommes vont être privé·e·s du droit aux vacances, notre grande Journée à la mer du 22 août, peut être l’occasion de nouer et renforcer des liens avec des centaines d’habitant·e·s de l’Oise, dans une journée de détente mais aussi de résistance et d’espoir.

Thierry Aury

 

le 04 juillet 2020

L'envoi de ce numéro d'été de Oise Avenir a été possible grâce à l'implication de Jean-Claude et Josiane Barat, d'Yvette Cesbron, de Christine et Christophe Chevalier, d'Odette et Guy Hammonier, d'Isabelle, Lina et Claude. Merci à elles et eux !

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)