« Blouse blanche... colère noire », « J'ai pas le Covid... j'ai la rage », « on vous soigne...le gouvernement nous saigne »…
La colère des soignant·e·s, le ras-le-bol d'être baladé·e·s par le pouvoir macroniste se lisaient sur les blouses des personnels hospitaliers, dans les rues de Beauvais cet après-midi, devant l'hôpital de Compiègne ou encore celui de Creil.
À Beauvais, plusieurs centaines de manifestant·e·s (un car plein était aussi parti à la manifestation parisienne), soignant·e·s et usagers, ont clamé sous les fenêtres de l'Agence Régionale de Santé (ARS) leur exigence de moyens humains et matériels à la hauteur, pour l'hôpital public et la Santé.
À Creil, la journée avait commencé par un temps de convergence des luttes, avec un rassemblement devant ArcelorMittal à Montataire où la « mise sous cocon » d'une ligne de galvanisation entraînerait la suppression d'une cinquantaine d'emplois, puis après un détour par l'entreprise chimique de peintures AkzoNobel - où un nouveau plan social (le 9e !) est annoncé -, une partie des manifestant·e·s ont pris un bus avec Loïc Pen direction la manifestation parisienne, les autres participant à la manifestation devant l'hôpital. À noter la présence du journal L'Humanité qui a fait plusieurs directs tout au long de la journée.
À Compiègne, le rassemblement se tenait de l'hôpital de la ville.
Le « Ségur de la Santé » doit maintenant déboucher sur des actes concrets : l'argent pour l'hôpital, pas pour le capital !
Prochain rendez-vous : le mardi 23 juin pour un nouveau « mardi de la colère » : participez nombreux·ses, car les applaudissements ne suffisent plus !
Lire les propositions du Parti communiste français « Un plan d'urgence pour les hôpitaux publics, les Ehpad » (fichier pdf téléchargeable ci-contre)