Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil
 
 
 
 

Désindustrialisation et licenciements chez ArcelorMittal : le prétexte du Covid-19 ne passera pas ! - Montataire, 4 juin 2020

À l'appel des sidérurgistes d'ArcelorMittal Montataire, en plus des débrayages quotidiens, un rassemblement a eu lieu le 4 juin devant les portes de l'usine pour dénoncer la mise à l'arrêt d'installations et la suppression d'emplois, en présence de l'UD CGT Oise, de l'UL CGT de Creil et de la CGT Interpro.

Philippe Verbeke, responsable national de la FTM CGT, a appelé à la lutte dans toute la sidérurgie contre la casse que prépare Mittal, tandis que le maire communiste de Montataire Jean Pierre Bosino a apporté son soutien et celui de sa majorité aux salariés dans cette nouvelle épreuve, dénonçant la casse industrielle dans sa ville et l'agglomération creilloise.

 

 

Désindustrialisation et licenciements chez ArcelorMittal : le prétexte du Covid-19 ne passera pas ! - Montataire, 4 juin 2020

Intervention de Joël, délégué syndical

Intervention de Philippe Verbeke, délégué central CGT ArcelorMittal France

Soutien de Jean-Pierre Bosino aux salarié·e·s

Tract « Montataire : la Galva 3 doit rester en activité ! » - CGT AMF, 4 juin 2020

Communiqué de la CGT ArcelorMittal Montataire

La suppression d'emploi pour gagner plus !

ArcelorMittal France (AMF) a décidé d’arrêter notre ligne de production GALVA 3 au profit de son projet GALSA 2 à Florange. Notre direction locale actuelle a pour mission de mettre en œuvre ce projet qui va supprimer une cinquantaine d’emploi sur le site de Montataire (AMF intérimaires, alliance emploi et sous-traitants).

Cette direction a beau argumenter que c’est la faute de la crise du Covid qui nous fait arrêter la GALVA 3, nous ne sommes pas dupes.

Les directeurs précédents se voulaient rassurant quant au projet GALSA 2, mais les experts alertaient : le marché (avant crise) ne pouvait déjà pas absorber la production d’une ligne supplémentaire.

Ce projet était bien préparé : le non investissement sur la ligne, la maintenance de courts termes, le taux important d’intérimaires sur le site. Tout était fait pour en arriver là.

La procédure veut que la direction informe et consulte les élus sur leur projet :

  • Elle l’a fait… à sa façon ; que du flou sur les projets concernant la mise sous cocon et l’avenir des salarié-es concernés. Aucune info sur le nombre de sous-traitants concernés (ARSCO, Mainteneurs).
  • Les élus ont posé des questions auxquelles la Direction devait répondre, telles que les postes proposés avec leur fiches missions, les points précis concernant la mise sous cocon de la ligne…Pas de réponse, ou du flou.
  • Pour cela, les élus ont unanimement émis un avis négatif à ce projet.
  • Mais la direction s’en fout de notre avis, ce n’est qu’une formalité obligatoire dont elle se passerait bien !
  • Elle ment ! En communiquant, à travers le préposé « au dialogue social «, sorte de mercenaire venu pour une mission sur le site. Mission dont nous voyons maintenant le contenu.

Non, la direction n’a pas répondu aux questions les élus !

Non, la direction n’a pas de réponse technique sur l’arrêt de la ligne !

Non, la direction n’a pas fourni les fiches missions pour reclasser les salarié·e·s !

Nous voulons des réponses !!

Nous appelons les salariés à s’exprimer et à réclamer des réponses. Nous appelons au débrayage d’une heure par poste minimum, dès le 3 juin 2020 et de venir au rassemblement prévu devant les portes de l’usine, le jeudi 4 juin, à partir de 11 heures le matin.

 

.
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)