Fédération de l'Oise

La CGT, avec le soutien de la FSU, appelait au 2e « Mardi de la colère » devant l'hôpital de Beauvais ce 2 juin.

En effet, malgré les applaudissements quotidiens et les actes de soutien des citoyen·ne·s pour les soignant·e·s, malgré les belles paroles d'E. Macron pour « les héros », on est très loin du compte pour les mesures concrètes pour l'hôpital public !

Il faut donc descendre de nos balcons, et réinvestir progressivement l'espace public, se remobiliser pour que les leçons soient vraiment tirées de cette crise sanitaire sans précédent, comme l'ont fait ce jour les communistes et les élu·e·s de gauche et écologistes de Beauvais. 

Il faut obtenir (voir les propositions du Parti communiste dans le plan d'urgence ci-contre) : 

• une revalorisation forte des salaires (et pas seulement une prime donnée un peu « à la tête du client »), 

• un plan d'embauche massif avec création de 100 000 postes dans les hôpitaux et 300 000 dans les Ehpad,

• la réouverture des lits fermés depuis des années (Beauvais, près d'une centaine) pour sortir du sous-équipement hospitalier qui a été dramatique face à la pandémie,

• l'annulation complète de la dette des hôpitaux créée artificiellement par les logiques comptables et l'austérité imposée,

• la suppression de la tarification à l'activité créée par Bachelot qui plombe l'hôpital public et porte atteinte au sens même du métier de soignant en imposant « une rentabilité des soins »,

• la fin de la tutelle bureaucratique, financière et autoritaire des ARS (Agence régionale de Santé) qui ont montré leur parfaite inutilité face à la catastrophe sanitaire,

• l'instauration d'une véritable démocratie sanitaire associant étroitement, par bassin de vie, les soignants, les élus locaux et les représentants des usagers pour partir des besoins de la population.