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Les 6 et 11 juin, le PCF soutient la lutte des personnels des urgences et des hospitaliers
 
 

Les 6 et 11 juin, le PCF soutient la lutte des personnels des urgences et des hospitaliers

Depuis des semaines, les personnels des services d’urgence sont engagés dans un mouvement de grève pour alerter la population et le gouvernement sur les conditions intolérables d’accueil et de prises en charge des patients.

Face au manque de personnels, malgré les postes vacants, à la vétusté des locaux, au manque de matériels et de lits d’aval, à la maltraitance institutionnelle des soignant·e·s, les personnels n’en peuvent plus et tentent de le dire, de le crier, malgré l’impact limité de leur mouvement. Pour raison de service public, d’obligation d’accueil, ils sont réquisitionné·e·s tous les jours et cela dans des conditions inhumaines comme à Lons-le-Saunier où des gendarmes sont venus chez des infirmières la nuit !

Face au mépris réitéré et calculé de la ministre de la Santé, elles et ils multiplient leurs actions localement pour alerter sur la mise en danger des patients accueillis ainsi.

Le 6 juin pour les urgences et le 11 pour l’ensemble des services hospitaliers le Collectif national Inter-Urgences et les organisations syndicales appellent à la grève et à des rassemblements pour exiger des négociations nationales.

Soumis à la loi implacable des « budgets contraints », au développement des déserts médicaux tant en milieu rural qu’en zones péri-urbaines, mais aussi aux inégalités sociales qui transforment l’hôpital en seule porte d’entrée pour se soigner, les services d’urgence sont à l’avant-poste de la crise sanitaire qui s’annonce dans notre pays.

Le projet de loi Buzyn ne répond pas à cette crise. Pire, il va l’aggraver en vidant de leurs services les hôpitaux de proximité. Il ne crée pas les centres de santé publics pour accueillir les jeunes médecins qui aspirent à travailler autrement, dans l’intérêt général de la population.

Les communistes, qui n’ont de cesse, depuis des années, avec leurs parlementaires, d’exiger des moyens pérennes pour les hôpitaux à la hauteur des besoins apportent tout leur soutien aux personnels des hôpitaux et appelle la population a en faire autant. La ministre doit engager de vraies négociations. Il faut desserrer l’étau financier des hôpitaux, créer des emplois et respecter les personnels pour qu’ils ne quittent pas l’hôpital.

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)