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Édito • Dimanche 26 mai, avec le vote pour la liste Ian Brossat : un carton rouge à la politique Macron-Merkel-Junker ; des propositions alternatives pour une Europe du progrès social et de la Paix
Alors que le pouvoir tente de « jouer la montre » et même le pourrissement, sur fond d’une répression très dure, le mouvement des gilets jaunes se poursuit pour la 23e semaine, avec un soutien majoritaire des Français·e·s aux revendications principales notamment le rétablissement de l’ISF ou la revalorisation des salaires et retraites ou encore le maintien des services publics de proximité.
La situation sociale continue d’être éruptive avec de multiples luttes : la santé avec le début d’une grève nationale des urgentistes (à la suite de Creil), l’école avec des manifestations et « journée morte » des enseignant·e·s et parents contre les suppressions de postes et la contre-« réforme Blanquer », les retraité·e·s avec une nouvelle action unitaire, le mouvement des jeunes pour le climat etc.
Toutes ces luttes mettent en cause, d’une manière ou d’une autre, les politiques libérales et austéritaires que E. Macron a encore aggravé par rapport à N. Sarkozy et F. Hollande et qui frappent de plein fouet l’immense majorité.
Mais, tout en étant forcé de reculer sur certains points (réouverture du dossier de la maternité de Creil, annonce d’un moratoire sur les fermetures d’hôpitaux et d’écoles, ...), Macron n’est pas décidé à renoncer à sa politique : refus de rétablir l’ISF, « ballons d’essai » sur l’instauration d’une deuxième journée de travail gratuit ou sur un recul de l’âge de la retraite ou poursuite de suppressions d’emplois publics...
Les communistes sont de toutes les mobilisations, cherchant en permanence à favoriser les rassemblements les plus larges, comme cette demande de 218 député·e·s de tous bords d’organiser un référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris.
Il nous faut maintenant faire le lien entre toutes ces colères, ces aspirations, ces luttes et le vote du 26 mai et nous avons plusieurs atouts pour cela : premièrement, notre liste est totalement cohérente dans ce soutien à ces luttes en raison de l’engagement constant du PCF contre tous les traités libéraux européens ; deuxièmement, la liste, la seule avec 50 % d’ouvrier·ière·s et d’employé·e·s, comprend des femmes et des hommes porteur·euse·s de luttes fortes ; troisièmement, la qualité de notre tête de liste, Ian Brossat dont les commentateurs ont reconnu qu’il « est la révélation de cette campagne » notamment après sa prestation remarquée à France 2 ; quatrièmement, nos propositions alternatives pour le progrès social, la transition écologique, la démocratie et la paix, en convergences avec d’autres forces progressistes en Europe.
Beaucoup de citoyen·ne·s commencent seulement à s’intéresser à l’élection européenne et n’ont pas encore décidé de leur participation à ce scrutin et encore moins de leur vote : autant dire que rien n’est joué et que l’essentiel va se jouer dans ces quatre semaines qui nous séparent du 26 mai.
Chaque voix va compter pour parvenir à franchir cette barre des 5 % et pouvoir ainsi élire quatre député·e·s combatif·ive·s au Parlement européen : chacun·e, d’entre-nous peut y contribuer en gagnant 4 ou 5 électeur·trice·s autour de lui·elle.