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Lancement du Tour de France des maternités menacées - Creil, 11 février 2019

Ian Brossat, tête de liste communiste aux Européennes, 

lance à Creil, un Tour de France des maternités menacées.

Ian Brossat, maire-adjoint de Paris et tête de liste communiste aux Européennes, accompagné du député du Nord Alain Bruneel (PCF) et de Marie-Hélène Bourlard, figure du film Merci Patron !, était le lundi 11 février à l'hôpital de Creil, pour apporter son soutien aux défenseurs de la maternité - qui occupent depuis plus de 2 semaines le hall de l'Hôpital - et aux personnels en grève du service des urgences, mobilisés en nombre pour sa venue.

Cette visite a été l'occasion d'annoncer qu'il engage un Tour de France des maternités menacées (en 20 ans, la moitié ont déjà fermées et les fermetures se poursuivent comme dans l'Oise avec Clermont et Creil), dont il fait un symbole des dégâts des politiques d'austérité :

  • « la règle absurde des 3 % de déficit public impose des mesures qui pourrissent la vie des gens, fait mal aux territoires et dégrade les conditions de vie ».
  • « Il faut en finir avec la casse des services publics. L'argent existe pour cela : par exemple, plutôt que de verser aux banques pour la spéculation, 3 000 milliards à 0 %, il faudrait imposer à la Banque Centrale Européenne que cet argent alimente un fonds de soutien aux services publics qui permettrait d'investir dans les hôpitaux publics. » 

 

Ian Brossat a souligné que cette question de la présence de services publics de proximité, partout sur le territoire, « est une revendication récurrente du mouvement des gilets jaunes, et une question qui vient partout dans le grand débat national » et a appelé le gouvernement à décréter un « moratoire immédiat sur toutes les fermetures de maternités et de services publics ».

Sur place, il a été accueilli par Jean-Pierre Bosino, maire et conseiller départemental de Montataire et vice-président du Conseil de surveillance de l'Hôpital, vent debout contre la fermeture de la maternité, et qui a déposé une plainte contre la ministre de la Santé « pour mise en danger de la vie d'autrui », suivi par d'autres collectivités et élus du Bassin creillois qui étaient fortement présents avec leurs écharpes. 

 

Loïc Pen annonce sa candidature sur la liste de Ian Brossat 

pour porter au niveau national et européen

le combat pour le service public de santé.

Le médecin urgentiste Loïc Pen, qui a démissionné de la chefferie du service des urgences de l'Hôpital de Creil pour protester contre cette fermeture de la maternité qui dégrade les conditions sanitaires pour les femmes et les bébés, a renouvelé son alerte : « la fermeture de la maternité fait que c'est le service des urgences qui va récupérer des femmes qui n'auront pas le temps ou la possibilité de se rendre à Senlis pour accoucher. Or, s'il y a complication pendant l'accouchement, les urgentistes, qui subissent déjà des années de dégradation des conditions de travail, ne sont pas formés pour cela ! Nous allons au devant d'une catastrophe sanitaire uniquement pour des raisons comptables alors que l'argent existe pour faire autrement. »

D'ailleurs, une forte délégation de personnels des urgences, en grève, était présente avec pancartes et revendications, et Ian Brossat a pu se rendre compte directement, par une visite du service des urgences, des conditions déplorables faites aux patients comme aux personnels, indignes d'un pays comme la France.

Loïc Pen a annoncé qu'il allait être candidat sur la liste de Ian Brossat aux Européennes, pour porter encore plus fort au niveau national et européen, ce combat pour le service public de santé et pour le droit à la santé pour toutes et tous, sur cette liste de « l'Europe des gens contre l'Europe de l'argent ». #EuropeDesGens

 

Prochaine étape du tour de France des maternités : le dimanche 17 février au Blanc, dans l'Indre.

 

 

Lancement du Tour de France des maternités menacées - Creil, 11 février 2019

Élections européennes 2019 - Nos propositions Santé et Protection sociale

 

Bien commun, la santé est pour la Commission européenne

un nouveau produit pour les marchés.

Face à la crise financière de 2008, à ses conséquences économiques et sociales, les politiques de l’union européenne n’ont fait qu’aggraver la situation sanitaire et sociale pour les peuples, afin de protéger la finance. Face aux résistances populaires à l’austérité, l’ue est devenue une machine de guerre contre la démocratie, et impose ce modèle à chacun des pays membres, comme en témoigne dans le nôtre, les lois bachelot et touraine, et actuellement la politique d’agnès buzyn du gouvernement du président Macron. Pourtant l’échelon européen pourrait être un échelon efficace pour construire des solidarités, pour combattre les forces de l’argent organisées mondialement, pour relever les grands défis du développement humain, du progrès social, de la recherche, de l’augmentation de l’esperance de vie en bonne santé.

C’est pourquoi, avec nos propositions, il est important de faire de la santé et la protection sociale un des sujets de débats et de mobilisations à l’occasion de ces prochaines élections européennes.

 

Sécurité sociale et Europe

Si sous des formes diverses, la majorité des pays OCDE ont mis en place un système de soins de santé accessible à ses citoyens, ce droit est de plus en plus menacé... nous devons nous engager à faire de l’Europe sociale et de la santé, celle de la solidarité, où la santé serait considérée comme un bien commun et non une marchandise négociable entre des individus et les fournisseurs sur un marché commercial. Un droit explicite à la Sécurité sociale solidaire doit être reconnu.

 

Retraites et Europe

Nous refusons l’approche des pensions de retraites vues par la commission européenne qui n’est autre qu’un grand marché européen des fonds de pensions. En lieu et place d’une réelle réflexion sur les cotisations, et la taxation des revenus du capital, la création d’emplois, on veut nous imposer un rééquilibrage des caisses de retraites par une réduction au strict minimum des retraites garanties et pour des systèmes fondés sur la partie retraite-complémentaire et épar- gne personnelle via les assurances-vie. C’est ce que l’on retrouve dans le système « universel » de retraites voulu par la réforme Macron-Delevoye. Nous lutterons en France comme en Europe contre un tel projet.

 

Médicaments et Europe

L’Europe doit mettre un terme à la spéculation sur le médicament, et opposer la force publique aux indus- triels. Nous devons exiger la transparence des coûts sur les prix revendiqués par les industriels, notamment ceux remboursés. Des mesures de régulation s’imposent sans lesquelles, à terme, des millions d’assurés sociaux ne pourraient plus avoir accès aux médicaments. Le prix d’un médicament ne peut être calé sur la valeur de la vie qu’il sauve, et encore moins sur la financiarisation d’une entreprise. Il faut que les états reprennent la main sur la régulation du marché du médicament. Les États sont dans l’obligation de protéger leur population. Ainsi, si son prix est exces- sif, il met de ce fait en danger la vie des gens, et donc oblige l’Etat à jouer son rôle, prévu par la législation, en utilisant la licence d’office, qui met entre parenthèse les droits du fabricants.

Il faut donc mettre fin au niveau européen au modèle de recherche et de développement qui laisse aux sociétés pharmaceutiques la possibilité de fixer les prix grâce au système de brevets, sans être dans l’obligation de tenir compte du coût de développement et de production réel du dit médicament sous brevet. Il faut mettre un terme aux lobbies pharmaceutiques qui cherchent à influencer les réglementations européennes sous couverture d’une représen- tation de conseillers-experts, avec peu de transparence sur les rencontres et leur impact. Nous som- mes opposés aux traités de libre-échange aussi pour cette démarche d’inscrire dans le marbre cette politique.

Face à ce constat, il est urgent de sortir le médicament de la logique de profit, il est temps de mettre en place un Pôle public européen du médicament. Il faut mettre fin au rattachement en novembre 2014 des services liés au médicament ainsi que l’Agence européenne du médicament (EMA) à la direction « Entreprises », au lieu de la direction « SANCO » (santé et consommateurs). L’EMA devra permettre une utilisation publique des brevets.

 

Produits dérivés du sang et Europe

En France, des années 1952 à 1998, les produits sanguins sont « éthiques », c’est-à-dire « hors commerce », issus de « don bénévole, anonyme et volon- taire ». Pour autant des directives européennes dont celle de 1993, les « dérivés du plasma », qui sont des « produits sanguins stables », ont été qualifiés de « médicaments » afin d’être commercialisés. Cette commercialisation s’applique à la France, dont une partie des « médicaments dérivés du sang », utilisés dans nos hôpitaux, est importée. Ils sont produits par les multinationales qui exercent un travail de lobbying tant dans les hôpitaux qu’au parlement européen. Leur objectif est d’asphyxier l’établissement public français, de petite taille comparé aux mastodontes multinationaux.

Le PCF veut, au sein de l’Union européenne, défendre les valeurs éthiques basées sur les lois de 1952 et 1998 ainsi que sur « l’avis » du Comité consultatif d’éthique du 2 décembre 1991. Nous poursuivrons notre engagement à promouvoir ces mêmes valeurs au Parlement européen et faire adopter par les états membres le système bénévole, en s’appuyant sur le Convention d’Oviedo ainsi que sur les directives européennes « 2003/63 » et « 2001/63 » dont les articles 109 et 110 stipulent que « Les états membres prennent toutes les mesures utiles pour promouvoir l’autosuffisance de la communauté en sang et plasma humain ». Nous voulons obtenir une règlementation imposant la « traçabilité poche par poche » des produits sanguins circulant en Europe, à l’identique de la « traçabilité » imposée par le décret N° 2017-544 du 13 avril 2017 relatif à la mise en œuvre du code européen unique des tissus et cellules d’origine humaine.

 

Hôpital public, service public et Europe

Nous refusons la tendance généralisée au nom de l’austérité et des intérêts du capital, à cette privatisation progressive des hôpitaux publics. Les activités techniques comme la biologie clinique ou les services d’imagerie médicale font aussi l’objet d’une privatisation par regroupement d’activités.

L’Union européenne que nous exigeons se devra de mettre en œuvre un programme de réparation des dégâts de cette politique sur la santé des populations et de restaurer l’accessibilité comme la qualité des soins. Une politique de santé alternative, en Europe comme en France, exige à l’hôpital, comme dans tous les services sociaux, de substituer à la logique marchande la logique de la personne.

 

Santé publique et Europe

Nous sommes pour la mise en œuvre de La charte de Barcelone écrite par le Parti de la gauche européenne, sur la précarité et la santé, exigeant un travail digne pour tous, pouvant constituer un point d’appui vers la construction d’une sécurité d’emploi et de formation en Europe; d’autres indicateurs de santé devraient être intégrés comme la lutte contre la pollution, contre les inégalités de santé ou pour de meilleures conditions de logement pour tous. Le principe de l’accès gratuit et précoce aux soins pour tous, le développement de la prévention, de la coor- dination des soins devraient être promus. L’Union européenne doit donner la priorité aux soins de proximité et à la santé communautaire, incluant la prévention.

 

Santé au travail et Europe

De nombreux règlements européens impactent la santé au travail. Nous considérons comme inadmissible que sur les cancérogènes, l’intervention de lobbies industriels (voir revue HESAMAG 18) amoindrisse la règlementation REACH. Il faut règlementer l’accès des lobbyistes et dénoncer la porosité entre l’industrie et les commissaires européens. 100 000 morts de cancers attribuables au travail en Europe, c’est intolérable. Les conditions de travail en Europe doivent être décentes. Pour lutter contre ces fléaux qui ruinent la santé des salariés et les finances des systèmes de santé, nous voulons rompre avec le dumping social tel que les travailleurs détachés.

 

Droits des femmes et Europe

Nous voulons l’Europe du Droit des Femmes, une exigence, au lieu de remettre en cause, en France, le budget du Planning familial. Nous refusons et com- battons tout glissement sur l’idée de «droit à la vie », contenue dans le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TCE) qui ne fait pas référence au droit des femmes à disposer librement de leur corps.

La lutte des femmes en Pologne est de ce point de vue exemplaire. Les avancées obtenues en Irlande aussi.

 

Europe et luttes en 2019

Nous partageons l’objectif émis par le Réseau européen contre la commercialisation de la Santé et de la Protection sociale de faire de cette année 2019 une année de campagne pour mettre en avant les questions de santé et de protection sociale. Le PCF contribuera à l’animation de débats publics et de soutien aux initiatives de défense du système de santé et de protection sociale. Il s’engage, partout où c’est possible, à faire du 7 avril 2019, journée mondiale de la Santé décrétée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une date de mobilisation européenne au cours de laquelle il appelle les signataires de la déclaration de principe, que le Réseau a élaboré, à défendre la construction d’une Europe sociale.

En accord avec cette déclaration de principe, le PCF, sa tête de liste Ian Brossat et les candidats qui participent, s’engagent à défendre et généraliser un système de santé et une protection sociale qui assurent à l’ensemble de la population des services accessibles, fiables, de qualité et non commerciaux par un financement suffisant et solidaire, vers une Europe réellement sociale. Nous partageons l’importance donnée aux déterminants de la santé, impliquant également des actions dans de nombreux autres secteurs sociaux, environnementaux et économiques. Les choix politiques, qu’ils soient européens ou nationaux, doivent être faits afin d’assurer à l’ensemble de la population, quelle que soit la zone géographique, des services de proximité accessibles, fiables, de qua- lité, non commerciaux et démocratiques, financés par un système solidaire.

 

Pour la création d’un observatoire de l’évolution des services publics en Europe

Cet observatoire serait un lieu de rencontre entre toutes les disciplines scientifiques, sciences humaines, sciences sociales, statisticiens, économistes, écologistes, spécialistes du budget... pour d’une part compiler les données quantitatives disponibles, mais éga- lement pour construire des mesures d’efficacité sociétale des services publics. Un tel observatoire servirait à la fois aux forces politiques progressistes, mais également au monde syndical, aux ONG, à tout ceux qui se préoccupent de l’amélioration de la satisfaction des besoins sociaux en Europe. Cela pourrait conduire à terme à conquérir un droit nouveau juridiquement, celui de refuser la dégradation de l’accès à des services fondamentaux: éducation, santé, action sociale, transports, qualité de l’eau, logement, protection de l’environnement, sécurité alimentaire...

 

Accès à la santé des personnes exilées en France et en Europe

Toute personne étrangère et exilée, en France comme en Europe, devrait pouvoir avoir accès à tous les soins, de façon inconditionnelle, sans suspicion constante de fraude. Ces personnes ont pour la plupart subi un parcours d’exil traumatisant et arrivent dans des situations sanitaires et psychiques souvent catastrophiques, qui nécessitent une mobilisation rapide et coordonnée des acteurs de la santé et des acteurs de lutte contre les exclusions pour leur assurer le soutien dont ils ont besoin. Dans un contexte d’extrême tension sur la santé des personnes en situation de précarité, pour lequel il devient urgent de faire des choix politiques ambitieux dans une perspective de santé publique plutôt que de gestion de flux migratoires, le PCF, ses candidat-e-s à l’élection européenne doivent considéré-e-s comme primordial que la politique de santé des étrangers relève d’une compétence du ministère de la santé et non de l’intérieur.

Nous voulons faciliter l’accès aux droits, aujourd’hui véritable parcours du combattant, des personnes dont la situation de précarité est renforcée par la problématique de la maitrise de la langue, des codes, et la méconnaissance de l’organisation du dispositif de soins en France.

Nous exigeons que soit pérennisé et renforcé, notamment financièrement, les centres et réseaux spécialisés qui existent déjà sur certains territoires et qu’ils soient créés dans les territoires non pourvus des centres ressources d’appui et d’expertise spécia- lisés sur l’accompagnement santé des exilés, notamment en santé mentale. Ceci en s’appuyant et en s’articulant avec les projets existants qui ont fait leurs preuves sur d’autres territoires.

Nous voulons que chaque étranger-e en situation de vulnérabilité (demandeurs d’asile ou non) puisse bénéficier d’une visite médicale dès son arrivée sur le territoire (où les soins somatiques et psychiques seraient disponibles). Ce bilan de santé proposé par la CPAM devrait être adapté pour les personnes allo- phones (traduction du questionnaire en plusieurs langues, accès à l’interprétariat, etc.). Cela passe par une meilleure formation des professionnels de santé à l’accompagnement des publics étrangers. Il faut aussi un développement des moyens de l’interprétariat et de la médiation en santé.

 

Santé, écologie et Europe

Nous exigeons un débat sur l’impact de l’écologie et du changement climatique sur notre santé. Un rapport de l’OMS au printemps 2016, rapporte un taux alarmant de 23 % de la mortalité mondiale serait lié à l’environnement, ce qui représente 12,6 millions de décès par an lié a la pollution, la chaleur, les maladies infectieuses.

 

Socle européen des droits sociaux

Des propositions ont été faite en 2017 par la Commission européenne, dont aujourd’hui ne voyons aucune application. Nous soutenons les propositions qui avaient été faites par la CES (Confédération européenne des syndicats) pour les placer parmi les priorités que l’Europe refondée doit mettre en œuvre.

 

Traité de libre échange, santé, protection sociale et europe

Nous sommes opposés à ces traités, aussi pour les conséquences qu’elles ont en Europe et dans le monde sur ce sujet, notamment en matière de brevets, mais aussi sur la manière dont le néolibéralisme impose de façon de plus en plus prégnante ses normes, ses règles, ses objectifs, qui affecte les services publics et la santé dans tous nos pays.

Nous refusons l’abaissement de toutes les normes sociales, sanitaires et environnementales qu’il souhaite nous imposer tout en créant un droit des affaires contre les droits humains. nous nous opposons à la libéralisation de tous les services publics qui doivent être qui doivent être financés publiquement à 100 %. C’est aussi le détricotage des normes alimentaires jusqu’à la formulation de nouvelles réglementations y compris dans le domaine des biotechnologies (OGM inclus). Nous avons besoin de traités internationaux, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé qui maitrisent les échanges en faveur du développement de biens communs partagés. nous voulons œuvrer à préserver de la concurrence les secteurs correspondant aux besoins humains comme la santé, l’environnement, les services publics et engager une bataille politique pour la reconnaissance de biens communs européens, la mise en place d’institutions chargées de leur protection, de l’organisation des coopérations européennes dans ces domaines.

L’Union européenne doit agir pour des instances sanitaires internationales transparentes et totalement indépendantes des intérêts des multinationales et des financements privés.

« Refonder l’europe », c’est centrer d’urgence le projet européen sur les priorités sociales qui permettent d’ouvrir la voie de manière durable à un véritable co-développement entre peuples européens et impulser un nouveau modèle social avancé, commun à tous les européens. Cela en tenant compte des réalités de chaque pays et de chaque peuple, de l’histoire et de la culture de chaque nation. Cette refondation porterait le projet d’un nouveau pacte social européen, d’une clause de non-régression sociale et d’harmonisation sociale par le haut. Soit un nouveau modèle de développement humain durable, réellement solidaire et coopératif.

Fabien Cohen

membre du Conseil national du PCF

commission nationale Santé/Protection sociale

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)