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Non au CDG Express, priorité aux transports du quotidien ! - Oise, Aisne et Île-de-France, février 2019

 

 

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Contacter l'association dans l'Oise : Christine Chevalier, secrétaire - Mail

 

 

Le 28 janvier 2019, alors que la concertation lancée par le préfet de région est toujours en cours, les engins de travaux sont d'ores et déjà arrivés à Mitry-Mory pour lancer le chantier CDG Express !

La maire PCF Charlotte Blandiot-Faride, demande à la ministre chargée des Transports ainsi qu'au préfet de région de faire cesser immédiatement les travaux et de respecter ainsi les conditions d'une concertation menée sereinement dans le respect des acteurs concernés !

Trois jours plus tard, le 31 janvier, la maire, accompagnée de ses adjoints et conseillers municipaux, et Didier Le Reste, conseiller de Paris et président de l'association Non au CDG Express, ont tenu une conférence de presse consacrée aux travaux du CDG Express. Christine Chevalier, impliquée sur le Valois, est également intervenue. Ils ont dénoncé la provocation faite par le lancement des travaux le 28 janvier et renouvelé une dernière fois l'exigence de l'arrêt immédiat des travaux : « Dernier ultimatum, sinon nous serons contraints de bloquer nous même le chantier ! »

Le 6 février, Charlotte Blandiot-Faride écrit sur les réseaux sociaux :

Ce matin, alors que la ministre des Transports annonçait hier soir la confirmation de CDG Express, nous nous sommes réunis nombreux pour confirmer notre opposition au projet. En effet, cette décision très rapide de la ministre qui a eu connaissance du rapport du préfet de région dans l'après midi et a pris tout de suite sa décision à grand renfort de com' avec des interviews prêtes dans de nombreux journaux dès hier soir, nous confirme que cette concertation n'était qu enfumage… la ministre affirme que les garanties sont faites que les transports du quotidien ne seront pas impactés ou peu… savourez au moins dès cette année 15 week-end de coupure de RER avec bus de substitution, et 150 mouvement de camions et engins à la sortie de l'A104 à Mitry : ça s appelle comment sinon une dégradation des transports du quotidien ?!? 

Nous avons décidé de revenir demain matin pour échanger autour du rapport du préfet de région dont nous n'aurons connaissance qu'en fin de journée ... mépris supplémentaire !!!!

 

L'association Non au CDG Express lance une nouvelle initiative pour informer les usagers contre ce projet insensé, avec 25 000 tracts distribués le 8 février dans les gares concernées.

 

Conférence de presse le 31 janvier et blocage le 6 février - Photos du compte Fb de Charlotte Bandiot-Faride

Communiqué du groupe communiste au Sénat - 6 février

Communiqué du groupe CRCE « Alors que la ministre s'entête, nous restons opposés à ce projet inutile et coûteux » - Sénat, 7 février 2019

Alors que la ministre s’entête, nous restons opposés à ce projet inutile et coûteux

CDG Express - Par Le groupe CRCE  / 6 février 2019

 

Aujourd’hui, la presse s’est fait l’écho de la volonté du gouvernement et de la ministre des transports, de s’entêter dans la réalisation du projet dit « CDG Express ».

Alors que ce projet est largement décrié par les populations concernées, les élus locaux de tout bord et les associations, un rapport a été remis à la ministre émanant du préfet de région, l’engageant à poursuivre dans cette voie et signer les contrats de concessions.

Le mépris affiché par le gouvernement est inacceptable. Alors que ce rapport devait parachever un cycle de concertation prenant en compte les oppositions à ce projet, il se borne à estimer pudiquement que ce projet aura un « impact acceptable » confirmant le déficit démocratique dont souffre depuis le début ce projet.

Il s’agit d’une réelle provocation pour les usagers quotidiens du RER qui galèrent tous les jours et qui verront leurs difficultés s’accroître.

Pourtant, ce même rapport soulève certaines difficultés suscitées par ce projet. Il en est ainsi notamment des travaux qui vont nécessiter des coupures de circulation importante pour les usagers du RER B qui subissent déjà une situation d’offre de transport particulièrement dégradée. Des aléas tels que le préfet préconise la création d’un fonds d’indemnisation pour Ile de France Mobilités en cas d’incidents de chantier affectant le RER, ce qui constitue clairement un aveu des nuisances à venir.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE restent pour leur part déterminés à faire prévaloir les intérêts des usagers franciliens des transports. Ils demandent donc le retrait de ce projet et l’arrêt des travaux qui commencent à s’organiser. 

Ils invitent le gouvernement à se saisir de la proposition de loi qu’ils avaient déposée pour en finir avec le CDG Express. Ils estiment ainsi que ce projet présente un coût exorbitant, pour un nombre d’usagers restreint, qu’il présente des risques pour l’environnement non négligeables. Plus grave, ce type d’infrastructure rompt avec la notion même de service public. Il oppose les différentes catégories d’usagers pour donner la priorité aux usagers qui ont les moyens de financer une offre de transport dédiée. Une telle conception organise une société à deux vitesses. Or, les habitants de banlieue et des quartiers populaires doivent disposer de transports fiables, modernisés et efficaces, c’est cela aussi la promesse républicaine que ce gouvernement bat en brèche.

Alors que le sénat vient de retoquer la privatisation d’ADP, il faut porter haut l’exigence d’une véritable maîtrise publique des infrastructures de transport, pour le respect de l’intérêt général et une réelle priorité aux transports du quotidien. C’est aussi cela que porteront les parlementaires du groupe CRCE lors de l’examen de la loi LOM en mars prochain.

 

Communiqué du groupe Front de gauche Île-de-France « CDG Express : le passage en force est inacceptable » - 6 février 2019

CDG Express : le passage en force est inacceptable !

 

Dans un communiqué du 6 février 2019, le Groupe Front-de-Gauche à la Région Île-de-France condamne la décision du gouvernement de maintenir le projet du CDG Express.

« La ministre des transports vient de confirmer le lancement du projet privé CDG Express, alors même qu’un nombre croissant de citoyen.ne.s, d’usagers, et d’élu.e.s pointent ses nuisances sur les transports publics du quotidien, notamment le RER B.

Pour Céline Malaisé, Didier Mignot, Sylvie Fuchs et Fabien-Guillaud-Bataille, conseillers régionaux d’Ile-de-France, « Le passage en force du gouvernement est inacceptable ! Des centaines d’élus locaux de tous bords politiques, des usagers, des citoyens refusent ce projet de train rapide réservés aux riches et qui a pour seul objet l’attractivité internationale de notre Région. Les préoccupations des usagers et des élus sont donc réelles et fondées. Aussi bien les travaux que la circulation du CDG Express dégraderaient encore plus le fonctionnement des transports publics du quotidien et en premier celui du RER B et des lignes K et H.

La concertation du préfet n’a répondu à aucune de ces préoccupations. Elle n’était au final qu’une vaste opération d’enfumage destinée à faire passer la pilule d’un train aux tarifs prohibitifs pour les Franciliens et ignorant les territoires qu’il traverserait. Des centaines de milliers d’usagers, y compris les salariés de l’aéroport de Roissy, n’auront jamais accès au CDG Express et la désaturation promise du RER B n’est qu’une vue de l’esprit.

Le choix du gouvernement est clair : la réalisation du CDG Express est prioritaire et les discours sur les transports du quotidien ne sont qu’enrobage. Encore une fois, Macron choisit les intérêts privés, l’intérêt de quelques-uns au détriment de l’intérêt général, de l’intérêt des Franciliens. La volonté de privatiser ADP est l’autre bout du fil de son projet. Nous les combattons tous les deux. 

Aucune garantie n’est apportée par l’État quant à la ponctualité, la fréquence, les interconnexions des transports du quotidien, ni quant à l’équilibre économique du CDG Express qui s’annonce déficitaire. Ces garanties étaient exigées par IDF Mobilités présidé par Valérie Pécresse. Elles ont été rappelées avec vigueur à son conseil d’administration de décembre 2018 qui exigeait sans cela une remise sur le métier du projet. Aucune garantie ne sera jamais apportée, la seule réponse de l’État est le passage en force. Valérie Pécresse doit maintenant clairement s’opposer au CGD Express et agir pour améliorer les conditions quotidiennes de transports des Franciliens. C’est ce que les élus du Front de gauche proposeront au conseil d’administration d’IDF mobilités de la semaine prochaine.  » »

 

Non au CDG Express, priorité aux transports du quotidien ! - Oise, Aisne et Île-de-France, février 2019

Conférence de presse à Mitry-Mory le 31 janvier 2019

Intervention de la maire de Mitry-Mory - 7 février 2019

Rapport du préfet à la ministre des Transports - 4 février 2019

Communiqué de presse de l'association Non au CDG Express - 4 février 2019

Madame Élisabeth Borne, ministre des Transports, a confié dernièrement à Monsieur Michel Cadot, préfet de la région Île-de-France, l'organisation d'une concertation visant à déterminer l'opportunité ou non du maintien du CDG express, projet de liaison ferroviaire entre la Gare de l'Est et l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.

Cette mission prévoit une série de rencontres devant avoir lieu tout au long du mois de janvier, avec des dates de concertation annoncées jusqu'au 30 janvier 2019.

Pourtant les habitants et les élus de Mitry-Maury on découvert avec stupeur que dès le lundi 28 janvier 2019, avant même la fin des réunions de concertation, l'arrivée d'engins de chantier en vue de la réalisation des travaux du CDG Express. Ils ont d'ores et déjà engagé la riposte, ils ont raison, nous les soutenons !

Le rapport du préfet était-il déjà écrit avant même que les réunions de concertation soit commencées ? Ou la ministre des Transports préfère-t-elle lancer des travaux avant la fin de la concertation de peur que les constats faits l'oblige à revoir sa copie et que le délai pour signer les contrats de prestations soit dépassé ?

Les associations,élus et habitant rencontrés dans le cadre de la concertation, ont le droit d'être informés du résultat de la mission réalisée par le préfet, et des arbitrages du gouvernement pris en conséquence avant le début du lancement des travaux !

À défaut, cette concertation serait une farce.

Les travaux doivent être immédiatement arrêtés dans l'attente du rendu du rapport de la mission et des enseignements tirés par le gouvernement !

Si la concertation du CDG Express, projet engageant la dépense de 2,5 milliards d'euros d'argent public, est réalisée dans de telles conditions, avec les conséquences négatives déjà identifiées pour les transports du quotidien, on ne peut qu'être inquiets sur l'organisation et les suites qui seront données au grand débat national organisé par le président Macron ! 

 

Le Parisien du 7 février 2019

20190207-LeP-Île-de-France-Lancement du CDG Express : les opposants grondent

Le Parisien du 6 février 2019

20190206-LeP-Île-de-France-CDG Express : « c'est un projet élitiste, dispendieux et ségrégatif »

20190206-LeP-Île-de-France-CDG Express : « c'est un projet élitiste, dispendieux et ségrégatif »

L'Humanité du 1er février 2019

20190201-L'Huma-Île-de-France-Simulacre de concertation autour du CDG Express

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« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)