Fédération de l'Oise

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Oise Avenir n° 1350 du 28 janvier 2019

Sommaire
  • p. 2 - Édito
  • p. 3 - Élection européenne du 26 mai 2019
  • p. 4 - Vœux de sections de l'Oise
  • p. 5 - Initiatives de la section du Beauvaisis
  • p. 6 - Maternité de Creil
  • p. 8 - Gilets jaunes
  • p. 9 - Appel pour l'abandon du CDG Express
  • p. 10 - Projet de centre de santé dans le Pays du Valois
  • p. 11 - Pour que vive et se développe L'Humanité
  • p. 12 - Agenda ; Décès

 

Encarts

  • Matériels de vote (enveloppe et bulletin de vote)
  • Les Cahiers de l'espoir
  • Flyer « Propositions du PCF »
 
 
Édito • « Faire entendre la voix du peuple ! »

La révolte populaire des « gilets jaunes » s’enracine. Ce mouvement qui a catalysé des années de mécontentement accumulé, mêle des exigences de justice sociale et fiscale, la colère des territoires oubliés de la République, un rejet de l’arrogance macroniste et, non sans confusion, du « système politique ». Ce mouvement est traversé de contradictions mais d’ores et déjà il bouscule les choses. Il a permis de mettre au premier plan les exigences de rétablissement de l’ISF, de hausse des salaires et des retraites, de baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, de lutte contre la fraude fiscale, de mise en cause du CICE...

Le PCF appelle à amplifier l’engagement dans toutes les mobilisations (samedis des gilets jaunes, manifestations pour le climat, mobilisations syndicales, luttes pour les services publics), à favoriser l’expression populaire, à pointer les responsabilités politiques et celle du Medef, à débattre des solutions à construire, à porter des propositions alternatives, à travailler à une union populaire majoritaire capable d’imposer d’autres choix politiques.

Les Français·e·s ne veulent plus être privé·e·s du pouvoir de décider. Le système politique et le fonctionnement de la République sont mis en cause. Cette exigence ne doit pas être dévoyée mais doit déboucher sur un élargissement des pouvoirs des citoyens, des salarié·e·s dans les entreprises, et des institutions représentatives, notamment le Parlement, contre le présidentialisme et la toute puissance des actionnaires.

Macron a décidé le « grand débat national » pour tenter de faire face à cette situation inédite, mais il cherche à le cadrer et espère pouvoir le maîtriser.

Mais l’appétit de débat et la volonté de ne pas se faire voler la parole sont bien là et il sera difficile au pouvoir de contourner les demandes populaires. Nous appelons donc à participer aux débats organisés mais aussi à bousculer les cadres préétablis, à refuser que soient écartées les questions majeures, à organiser nous-mêmes des rencontres, à faire remplir des cahiers d’espoir, pour que les gens s’expriment partout.

Nous ferons tout pour que la voix des citoyen·ne·s ne soit pas étouffée par le pouvoir, ni instrumentalisée par l’extrême droite. Nous mettons pour cela sur la table nos propositions pour la hausse des salaires et la justice fiscale, pour une autre utilisation des richesses, pour les services publics et l’égalité des territoires, pour la démocratisation de la République.

Et le 15 février, partout, nous irons déposer les pétitions dans les préfectures et les permanences des député·e·s, manifester devant les locaux du MEDEF.

Le 16 mars, nous rassemblerons les comptes-rendus de ces débats et initiatives dans un grand rendez-vous public national et nous remettrons au gouvernement ces doléances et les propositions de loi qui les accompagneront.

Pour faire entendre et respecter la voix du peuple !

 

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)