Le 26 mai 2019 auront lieu les élections européennes qui désigneront les 79 député-e-s français-e-s au Parlement européen (sur un total de 705). Un Parlement européen qui peut exercer un droit de veto contre les « directives européennes », présentées par la Commission européenne. Dans le cadre d’une Union européenne formatée par des traités libéraux prônant la concurrence libre et non faussée et un marché sans entraves, et limitant au maximum l’intervention des citoyens, il est donc essentiel d’envoyer à Strasbourg, des député-e-s combatif-ve-s pour défendre les intérêts du monde du travail sans plier devant les multiples lobbys au service des intérêts financiers. C’est le cas des député-e-s sortant-e-s du PCF, Marie-Pierre Vieu, Marie-Christine Vergiat (apparentée) et Patrick Le Hyaric, siégeant dans le cadre du groupe « Gauche Unitaire Européenne-Gauche Verte Nordique » (52 parlementaires de 13 pays). Cette fois-ci, l’élection aura lieu sur une liste nationale, dans le cadre d’un scrutin proportionnel permettant à chaque liste qui dépassera les 5 % d’avoir au moins 4 élu-e-s. Ian Brossat, élu de Paris, a été désigné dès le mois de juin 2018, par le PCF, comme « chef de file des communistes » puis « proposé comme tête de liste » lors du Congrès de novembre 2018. Tout en gardant « la porte ouverte au rassemblement de toutes celles et tous ceux qui convergent avec sa démarche » d’une profonde transformation et réorientation de l’Union européenne, rompant avec les traités libéraux, dans l’esprit de la campagne contre le TCE en 2005, le PCF propose à ses adhérent-e-s de valider une liste qui permette de lancer en grand sa campagne sur le thème « l’Europe des gens, pas l’Europe de l’Argent ». En effet, il y a urgence à démasquer et déjouer le véritable piège tendu par Macron et les siens qui voudraient réduire l’enjeu des élections à un faux-choix « libéraux pro-européens » contre « extrême droite et populistes anti-européens ».
