Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil
 
 
 
 

Aux côtés des salarié-e-s pour dire « Non à la fermeture de Froneri-Nestlé ! » - Beauvais, 27 octobre 2018

Nouvelle journée d'action le samedi 27 octobre, aux côtés des salariés de Froneri-Nestlé, dont l'usine est menancée de liquidation.

Après une diffusion de tracts sur le marché du centre-ville de Beauvais, rendez-vous devant l'usine Froneri-Nestlé de Beauvais, à l'initiative de la CGT. La diffusion du tract aux nombreux automobilistes se rendant sur la zone commerciale a rencontré un beau succès et la pétition contre la fermeture et pour la sauvegarde des 500 emplois menacés, s'est couverte de signatures.

Il faut faire grandir la mobilisation de tout le Beauvaisis pour son usine menacée de liquidation par les actionnaires, et refuser la délocalisation des lignes de production ailleurs.

On ne lâche rien !

 

Tract CGT Nestlé Grand-Froid

Pourquoi la CGT dit non à la fermeture du site de Beauvais par Nestlé-Froneri

  • Ce ne sont pas 317 emplois qui sont sacrifié au nom de toujours plus de profits, mais 500 car il faut perndre en compte les intérimaires, les salariés des sociétés extérieures présentes sur le site, les apprentis, les salairés sous contrat de professionnalisation, les CDI intérimaires.
  • Rappel : En 2016, Nestlé et PAI (fonds de pension), propriétaire de R&R ont créé le groupe Froneri qui regroupe des activités de glaces, de surgelés… dans 25 sites dans le monde dont 19 en Europe. Ce groupe a réalisé, en 2017, un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros. Nestlé reste un actionnaire majeur dans ce groupe (49 %).
  • Nestlé est à Beauvais depuis 1973. Pour augmenter toujours plus ses profits, Nestlé a dilapidé Beauvais. Le site est passé de 2 500 salariés à un peu plus de 300 aujourd'hui (Findus, Gervais et le centre de recherche mondial de la glace du groupe). Nestlé, c'est 5 milliards d'euros de bénéfices net au 1er semestre 2018, en hausse de 19 % !
  • R&R a déjà sévi en France. En 2011, ils rachetaient les glaces Pilpa à Carcassonne. Un an après, ils annonçaient la fermeture ! Pourquoi ? Ils ne voulaient qu'une chose : les marques Pilpa et Disney. L'histoire est en train de se répéter : avec l'appui de Nestlé, Froneri veut aujourd'hui « voler » la marque Extrême, les produits de qualité faits à Beauvais et produire sous licence la marque Nestlé. Pilpa est devenu la glace « la Belle Aude ». Les salariés ont lutté, ils se sont mobilisés et ils ont imposé à R&R la poursuite d'une activité sur le site.
  • Le marché des glaces est en croissance continue depuis 10 ans et notamment sur les produits individuels (cône, mini cône… produits de Beauvais).
  • Nestlé-Froneri argumentent sur leur volonté de réorienter leur stratégie d'achat pour soutenir les marques phares que sont Nestlé et Extrême. Ce sont les marques de Beauvais, elles doivent y rester, se développer à Beauvais. Oui c'est ce que l'on veut !
  • Ils disent vouloir enrayer la chute des MDD. Faux argument : on ne fait pas de MDD à Beauvais ! C'est bient pour cela que Froneri (PAI) tente de « voler » des marques : d'abord Pilpa, ensuite Extrême et Nestlé.
  • Nestlé-Froneri disent vouloir investir dans le développement de gamme. Chiche ! On sait faire à Beauvais : les Mystères, les bûches, les vracs, les Omelettes norvégiennes, les esquimaux, les parfaits, les citrons givrés, les koukoulinas, les vacherins, les p'tits pots… 45 ans de savoir-faire transmis sur plusieurs générations à Beauvais y compris au centre de recherche.
  • Pour faire vivre une marque il ne faut jamais sacrifier le savoir-faire des salariés et la recherche développement car les nouveaux produits sont essentiels.
  • Froneri-Nestlé le disent, Beauvais est un site de production polyvalent. On peut l'adapter à toutes les productions de glaces individuelles et à partager. Froneri a un projet de Vrac 500 mL, ok on veut le faire à Beauvais.

Signez massivement la pétition pour soutenir les salariés et leur famille et dire :

  • Non à la fermeture de Beauvais

  • Oui au maintien des emplois y compris des intérimaires

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)