Depuis 5 h du matin le mardi 12 juin, les communistes de Beauvais sont avec les cheminots qui poursuivent leur mouvement pour l'avenir du service public ferroviaire ! Le jour-même, le projet du gouvernement doit passer devant l'Assemblée nationale où aucun député n'a reçu de mandat des électeurs pour privatiser le rail et casser le statut des salariés. Les députés communistes seront à nouveau en première ligne pour s'opposer aux régressions pour les cheminots et les usagers.
La députée macroniste de Beauvais, Agnès Thill - qui n'est jamais venu discuter 1 minute avec les cheminots depuis 2 mois ! - voulait passer discrètement en gare et aller voter son mauvais coup à l'Assemblée nationale contre le service public ferroviaire. Malheureusement pour elle, Thierry Aury l'a reconnue à son passage, et les cheminots l'ont interpellée. Peu habituée au débat, la députée macroniste qui se sauvait, n'a su qu'invectiver les cheminots, et reprendre le blabla gouvernemental : « la dette » alors qu'elle-même a voté des dizaines de milliards de cadeaux aux grandes fortunes ; « les cheminots privilégiés » alors qu'elle-même soutient toutes les régressions contre les salariés et les retraités... Avec les cheminots, nous lui disons : « Chiche pour un vrai débat public, à Beauvais ! » Osera-t-elle ?
À 11 heures, nouvelle assemblée générale des cheminots ouverte à tous, suivie d'un barbecue. On ne lâche rien !