Compte-rendu bientôt mis en ligne !
La situation dramatique des hôpitaux entraîne une multitude de mobilisations de personnels, d’élu.e.s, d’usager.e.s. La recherche de rentabilité est à l’origine d’une grande souffrance tant des personnels, jusqu’au suicide, que des malades, allant à des surmortalités.
Avec cynisme, le gouvernement s’apprête à planifier une baisse supplémentaire de 1,2 milliard d’euros sur cinq ans sur la masse salariale, autrement dit à accentuer les pressions sur les hospitalier-e-s, en guise d’«accompagnement de la transformation du système de santé » ! C’est là le vrai visage de ce gouvernement qui entend ainsi « réformer l’hôpital en profondeur ».
Eviter une catastrophe sanitaire nécessite des mesures immédiates.
Celles que le PCF propose, s’inscrivent d’emblée dans une vision à long terme, dans un projet de société
où l’humain passe avant la domination de la finance, où la démocratie permet l’expression des besoins et la recherche de leur satisfaction la meilleure possible.
Le financement solidaire par une sécurité sociale du XXIe siècle, assurant le remboursement à 100% des soins prescrits et de la perte d’autonomie est au centre de nos propositions.
Mettre l’humain au coeur de l’hôpital, c’est créer des emplois médicaux et paramédicaux, tirer vers le haut l’ensemble des professions hospitalières pour faire face à l’évolution explosive des connaissances. Tout de suite, c’est 100 000 emplois nouveaux pour l’hôpital, autant pour les EHPAD. Dans l’immédiat, il faut un moratoire sur toutes les fermetures et restructurations.
L’hôpital de l’avenir doit faire face au progrès technique, à la révolution informationnelle mais aussi au vieillissement de la population et à la transition épidémiologique pour prendre toute sa place dans une nouvelle organisation des soins autour d’un service public de santé hospitalier et de soins primaires,
répondant aux besoins des populations, dans la proximité. Seule une loi de santé publique élaborée démocratiquement, conjuguant prévention, soins primaires, coopérations peut redonner toute sa place à l’hôpital public.
Mettre fin à la domination de la finance à l’hôpital, c’est en finir avec l’enveloppe fermée de l’ONDAM voté tous les ans dans la loi de finances de la sécurité sociale pour lui assurer des recettes cor respondant aux besoins : ce sont les critères d’efficacité sociale du service public hospitalier qui doivent dominer, en
lieu et place de la dictature du chiffre et de toujours moins d’humain. Tout de suite, il faut desserrer la contrainte financière.
Mais seules les mobilisations convergentes et offensives peuvent créer le rapport de forces…
le 30 May 2018
La situation dramatique des hôpitaux en lien avec l'austérité entraîne une multitude de mobilisations de personnels, d'élu.e.s, d'usager.e.s. La recherche de rentabilité et la domination de la culture des marchés financiers sont à l’origine d'une grande souffrance tant des personnels allant jusqu’au suicide que des malades, allant à des surmortalités.
Il faut stopper ce désastre : voici le plan d'urgence proposé par le PCF.
La situation dramatique des hôpitaux en lien avec l'austérité entraîne une multitude de mobilisations de personnels, d'élu.e.s, d'usager.e.s. La recherche de rentabilité et la domination de la culture des marchés financiers sont à l’origine d'une grande souffrance tant des personnels allant jusqu’au suicide que des malades, allant à des surmortalités.
Il faut stopper ce désastre et exiger, sans attendre, un plan d’urgence pour l’Hôpital.
Le Parti Communiste Français a lancé une campagne nationale pour l’Hôpital dans laquelle s’inscrit la volonté de proposer un plan d’avenir pour l'hôpital public. Les parlementaires communistes ont engagé le Tour de France des hôpitaux.
Cette note, rédigée avec l'apport de la commission économique de notre parti, a pour but de donner des repères sur des mesures pouvant être appliquées tout de suite. Elle est centrée sur l'hôpital et ne fait que citer nos propositions structurelles connues. Elle sera complétée par d'autres fiches, après la journée d'étude sur l'hôpital, organisée par la commission santé/protection sociale le 21 avril, sur la démographie médicale, l'organisation de l'hôpital, son financement ...
Les plans régionaux de santé 2018/2027 devraient être l'occasion d'interventions de nos élus : les avis des collectivités territoriales doivent être rendus pour des dates variables selon les régions, s'échelonnant au cours du mois de mai. Ces plans poursuivent la politique de déstructuration de l’hôpital et doivent donc être rejetés, en exigeant de répondre aux besoins de proximité de la population dans un maillage territorial comprenant au moins un centre de santé par bassin de vie en lien avec des structures de prévention et hospitalières publiques de proximité luttant contre la désertification médicale et le renoncement aux soins.
L’Hôpital a besoin d’un plan d’urgence d’investissements tant immobiliers que mobiliers mais aussi en moyens techniques, scientifiques, numériques et médicaux.
On ne peut pas abroger les lois Bachelot/Touraine sans les remplacer ! Cette nouvelle loi devra avoir :
Celui-ci doit s’inscrire dans la suppression du Numerus Clausus et avec l’exigence de moyens pour l’accueil des futurs étudiants dans de bonnes conditions à l’université et à l’hôpital public tant en personnels universitaires qu’en moyens financiers et stages.
Le développement d'une sécurité d'emploi et de formation doit permettre l'adaptation aux modifications techniques et la promotion sociale des personnels.
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