Fédération de l'Oise

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29 mars, Saint-Maximin - Conférence-débat « Féminisme, rapports sociaux et sociétaux, soumission, aliénation », avec Caroline Besse-Priem
 
 

 
 

Invitation

 

Conférence-débat « Les Jeudis d'Espace Marx Oise »

Féminisme - Rapports sociaux et sociétaux

Soumission - Aliénation

intervenante : Caroline Besse-Priem, militante associative, Espace Marx60

jeudi 29 mars 2018 à 19 heures (accueil 18h30)

Maison pour tous Nelson-Mandela à Saint-Maximin

1, rue de l'Abbé Jules-Martin

 

 

Nous sommes dans l’année du 200e anniversaire de la naissance de Marx.

Nous avons donc à réfléchir à ce que les femmes, et tout particulièrement le mouvement féminin salarié ou non, voire le mouvement féminin tout court, doivent à Karl Marx.

Bien sûr, Marx ne s'est jamais occupé de la question féminine « en tant que telle » et « en soi ». Pourtant sa contribution est irremplaçable, elle est tout à fait essentielle dans la lutte que mènent les femmes pour conquérir leurs droits. Avec la conception matérialiste de l'histoire, Marx ne nous a certes pas fourni des formules toutes prêtes sur la question féminine, il nous a donné quelque chose de mieux : une méthode juste, sûre, pour l'étudier et la comprendre. Seule la conception matérialiste de l'histoire nous permet de situer clairement la lutte des femmes dans le flux du développement historique général, d'en voir les limites et la justification historiques à la lumière des rapports sociaux généraux, de reconnaître les forces qui l'animent et la portent, les objectifs qu'elle poursuit, les conditions auxquelles les problèmes soulevés peuvent seulement trouver leur solution. La vieille idée selon laquelle la position de la femme dans la famille et la société était quelque chose d'éternel et d'immuable, un produit de lois morales ou de prescriptions divines, s'est à jamais effondrée.  Il est apparu clairement que, tout comme les autres institutions et modes d'existence de la société, la famille était soumise à un continuel devenir et à une mort continuelle et qu'elle se transformait comme eux avec les rapports sociaux économiques et les systèmes de propriété qui en constituent la base. Or, c'est le développement des forces productives économiques qui est le moteur de cette métamorphose, en ce sens qu'il bouleverse le mode de production et le fait entrer en contradiction avec l'ordre économique et le système de propriété. 

La préface d'Engels à son étude sur L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État nous apprend que les développements théoriques et les points de vue font partie pour une bonne part, de l’héritage de Marx.

L'œuvre dans son ensemble nous fournit une profusion d'aperçus théoriques clairs sur les conditions fort complexes dans lesquelles la forme actuelle de la famille et du mariage s'est peu à peu comblée vers cette situation et cette position juridique pour aboutir à l'égalité des droits pour la femme, voilà ce qui ressort du Capital avec une grande force de conviction. En suivant pas à pas, avec une maîtrise classique, le développement de la production capitaliste jusque dans ses ramifications les plus fines, en analysant ses phases les plus confuses, et en découvrant dans la théorie de la plus-value les lois de son mouvement, Marx a prouvé de façon concluante — surtout dans les chapitres qui traitent du travail des femmes et des enfants — que le capitalisme détruit la base de l'activité de la femme dans son foyer, dissolvant par-là la famille traditionnelle, donnant à la femme son autonomie économique hors de la famille et créant ainsi un terrain solide pour l'égalité de ses droits en tant qu'épouse, mère et citoyenne.  

 

Un casse-croûte est prévu comme d’habitude. 

Programme : 18h30-19h00 : accueil 

19h00-19h50 : introduction au Débat 

19h50-21h30 : questions et échanges avec la salle.

21h30 : Fin de la conférence

 
 

1, rue de l'Abbé Jules-Martin - Maison pour Tous Nelson-Mandela
Saint-Maximin 60740
France
 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)