Fédération de l'Oise

Habitant-e-s du large Bassin creillois,

nous vous donnons rendez-vous à l'occasion d'un

Alors que l'hôpital public de Creil est en difficulté (fermeture annoncée de la maternité, Urgences aux abois…), que la désertification médicale touche aussi nos villes, quelle offre publique de soins proposer sur le Bassin creillois ?

Des réponses ce mercredi soir !

Notre santé

La santé est un des biens les plus précieux : chaque nouvelle année, très souvent, nous présentons nos vœux en disant « Bonne année, bonne santé » et quand l’un d’entre nous doit affronter un moment de mauvaise santé, nous lui souhaitons un bon rétablissement.

C’est un domaine où l’Homme fait reculer en permanence les limites : la recherche, la technologie sont sources de progrès. Mais la santé se conjugue aussi avec les mots travail, emploi, logement, éducation... La notion de santé passe par des revenus adéquats, une alimentation saine, des conditions de logement convenables, un environnement sain, la possibilité de jouer pleinement son rôle dans la société...

Les gouvernements successifs ont fait les choix de considérer la santé comme une marchandise source de bénéfices et de profits, affirmant que pour réduire les dépenses, il fallait réduire l’offre de soins.

Ces choix ont pour conséquence cette situation inquiétante de l’offre de soins :

• quel devenir pour l’hôpital Creil/Senlis ? Après la fermeture de lits, l’arrêt de travaux, une dégradation visible des conditions de travail des personnels, c’est la fermeture de la maternité qui est programmée et demain ?

• quel devenir pour le centre polyvalent de santé de Creil ? Depuis 1947, ce centre à but non lucratif, respecte le code de santé publique (tiers payant, tarifs opposables...) et offre ainsi une possibilité de soins que les 12 000 patients fréquentant ce centre connaissent bien, mais demain, devant le manque de subvention, le silence des politiques, ce centre pourra-t-il encore jouer son rôle ?

• quel devenir pour les maisons de santé ? Subventionnées, elles s’inscrivent dans une conception libérale de la médecine ; présentées comme une solution universelle, certaines restent vide et se heurtent aux difficultés de trouver des professionnels de santé.