Fédération de l'Oise

Fédération de l'Oise
Accueil
 

AGIR-S'INFORMER > Journal Oise Avenir
 
 
 

Oise Avenir n° 1340 du 9 février 2018

Sommaire

  • p. 1 - Édito
  • pp. 2 & 3 - États généraux du progrès social
  • pp. 4 & 5 - Échos des luttes : Opac ; Ehpad ; Corolis ; CDEF ; Conseil régional et SNCF ; interpellations de Xavier Bertrand
  • pp. 6 & 7 - Échos des communistes de l'Oise
  • p. 8 - Agenda ; carnet

 

Encarts

  • Flyer « Réunion publique avec Fabien Roussel »
  • Flyer « Non à la fermeture de la maternité de Creil ! » »
  • Bulletin « Plein temps » du collectif PCF Activité en direction des retraité-e-s
  • Abonnement Oise Avenir

 

Édito • « Nous aussi, nous allons marcher vers l'Élysée, mais pour faire du neuf, vraiment du neuf » 

Nous aussi, nous allons marcher vers l’Élysée, mais pour faire du neuf, vraiment du neuf ». C’est ainsi que Fabien Roussel a lancé l’initiative des parlementaires, élus et fédérations communistes des Hauts-de-France, reprise dans l’Appel final des États Généraux du Progrès Social. Une Marche, préparée par 4 mois d’initiatives, avec rédaction de « cahiers de l’espoir », rencontres, débats, actions, pour faire grandir et converger les aspirations, les revendications, les luttes du peuple de notre région, vers le palais du « Jupiter de la finance », le 9 juin. F. Roussel sera d’ailleurs présent ce 15 février, dans l’Oise, pour rencontrer les personnels et les comités de défense des hôpitaux publics et d’autres acteurs de la santé, puis débattre des alternatives aux politiques d’austérité. Ce besoin de « faire converger public/privé, de rassembler tous les salariés, les retraités, les privés d’emploi » est aussi au cœur de la déclaration du CCN de la CGT du 7 février, titré « Si on y allait tous ensemble ? ». Car c’est bien le paradoxe : un Président-banquier, élu par défaut, déroule de manière décomplexée ses projets ultra-libéraux de démolition du « modèle social français », de remodelage de la République pour éloigner les citoyens des décisions et pour « adapter » notre pays aux exigences des marchés financiers ; et, « en même temps », ce pouvoir, battu aux Sénatoriales et dans les partielles, ne dispose pas d’un soutien populaire, et suscite le mécontentement sur la hausse de la CSG sur les retraités ou sur les suppressions d’emplois imposées aux communes et aux services publics ; de nombreuses luttes touchent des secteurs divers, avec parfois un retentissement important comme pour les Ehpad. Toutes ces luttes posent, même sans en avoir toujours conscience, la question d’une autre politique, d’une autre société. Et redonnent une singulière actualité, aux analyses de Marx né il y a 200 ans. Il y a quelques jours, c’est P. Artus, économiste de la Banque Natixis, qui reconnaissait la justesse de la thèse de Marx sur « la baisse tendancielle du taux de profit », amenant les capitalistes à « réduire les salaires » et à se lancer « dans des activités spéculatives qui font apparaitre des crises financières ». Mais au-delà du constat de l’impasse sociale, écologique, démocratique du capitalisme, c’est la question de la construction d’une alternative crédible qui doit nous occuper, à partir des réalités, des luttes, des aspirations actuelles. Les prises de conscience, même contradictoires, des jeunes générations, sur les notions de biens communs, de partage, de solidarité, pour assurer l’avenir même de l’humanité, expliquent que pour « 32% des jeunes, le communisme est d’actualité » (enquête Viavoice), et Guillaume Roubaud-Quashie, l’un des animateurs de la préparation du Congrès extraordinaire du PCF, constatait qu’« en dépit de l’acharnement, soit à dire pis que pendre du communisme, soit à l’effacer de l’horizon, il est frappant de voir que dans la jeune génération cela ne prend pas ». Un bel encouragement pour démarrer cette année 2018 !

Thierry Aury

 
« Le bonheur est une idée neuve en Europe. » Saint-Just (révolutionnaire français, 1767-1794)